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Citation de enkidu_


Le nouvel « empire du mal » devint ensuite l’Irak. Depuis des années Saddam Hussein représentait, pour les États-Unis, un rempart contre l’Islam dont l’Iran de Khomeiny était l’incarnation. Ni les armements, ni les armes ne furent refusés à celui qu’un livre français appelait le « De Gaulle irakien ». Mais dès qu’il voulut récupérer la moitié de sa production pétrolière, qui lui avait été arrachée en 1962 par une menace militaire de type colonial, le Koweit, (qui avait toujours été, sous l’empire ottoman comme sous l’occupation anglaise, une dépendance de la province de Bassorah), les États-Unis, avec leurs vassaux et leurs complices, se présentèrent en défenseurs du « droit » et de la « loi internationale » contre une telle « agression », après avoir accepté, en opposant leur « véto » à tout sanction contre Israël, que soient récompensées les agressions contre la Palestine et le Golan l’occupation et l’annexion de territoires étrangers, fût-ce Jérusalem.

Il s’agissait là, de « faire un exemple » pour montrer au « tiers-monde » tout entier qu’il n’est permis à aucun peuple, sous peine de destruction, de s’élever au plus haut niveau technique, d’exploiter ses richesses nationales (en l’occurrence, le pétrole) sans le contrôle de leurs prix par les grandes puissances, et surtout d’échapper à la religion qui n’ose pas dire son nom mais qui est imposée au monde entier par les États-Unis : le monothéisme du marché et l’idolâtrie de l’argent.

Le bombardement du pays coûta, selon la Croix-Rouge, plus de 200.000 morts à la population civile, et le maintien arbitraire de l’embargo a déjà tué 500.000 enfants par manque de nourriture et de soin. (pp. 76-77)
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