Roland Passevant

Au milieu des années 90, je trainais avec une amie à la fête du journal La Marseillaise. L'impression de déréliction était totale. 20 ans plus tôt, j'y allais pour voir les concerts où se produisaient de grands artistes de tout bord. 20 après, quelques stands épars et une foule extrêmement parsemée. Roland Passevant essayait de vendre son livre. Je le lui ai acheté. Puis lu. Confessions d'un vieux militant communiste qui allait disparaitre quelques années plus tard. Il y faisait son mea culpa, mais se retrouvait dans l'incapacité de renoncer complétement à cet idéal dévoyé. Aujourd'hui, il est impossible de concevoir qu'au sein du P.C.F., il y ait eu des types bien. Aveugles, mais bien.