Le garrot et la pendaison, procédés en somme assez voisins, n'exigent guère de préparatifs ardus ou compliqués. Monsieur, déclarait le bourreau John Ellis, à Charles Duff, auteur d'un ouvrage sur les supplices britanniques, "la pendaison est propre. C'est le moyen le plus propre de mettre à mort les gens. En vérité, elle est anglaise, comme le cricket, le plum-pudding ou la Worcester sauce." Et Duff ajoute que ce bourreau si fier de lui, n'avait que du mépris pour l'électrocution ; cruelle non seulement pour le condamné rôti comme un hareng, mais surtout pour les personnes présentes. Il faut bien admettre qu'il n'avait pas entièrement tort.