Autour de moi, certaines personnes qui, jusque là, avaient été matérialistes, paraissaient maintenant animées du même besoin spirituel.
Un jour, au cours d'un déjeuner chez une femme que je ne connaissais que par sa réputation mondaine, j'usai d'un de ces sots adjectifs tels que « divin » ou « formidable ». Mon hôtesse m'interrompit brusquement et me dit à voix basse : « Vous ne devriez pas employer des mots qui n'expriment certainement pas votre pensée. Vous n'ignorez pas, j'en suis très sûre, que les mots ont, par eux-mêmes, une signification plus profonde que celle que nous leur accordons machinalement. »