J'ai décrit tout cela, le rôle qu'a joué ma mère qui a été déterminant dans ma vie, dans -La Promesse de l'aube- qui est ma première autobiographie que j'ai écrite à l'âge de quarante-cinq ans. Ma mère était une francophile comme on n'en conçoit pas aujourd'hui parce que cela date encore du XIXe siècle et à l'époque, pour les Russes surtout, la France était l'incarnation même de la grandeur, de la beauté, de la justice, des droits de l'homme, de toutes les jolies histoires que nous nous sommes racontées sur nous-mêmes. (p.17)