Ronald Zins

Quand mon frère me dit : - Voilà le maréchal Lannes.
Je m'attendais à voir un géant. Je fus bien surpris de sa petite taille. Avec son accent gascon qui donnait tant de force à ses paroles et qui rendait si bien l'énergie de son âme, le maréchal chargea mon frère de dire à l'Empereur d'être tranquille, que le maréchal Lannes serait là. Cette assurance orgueilleuse, mais justifée par tant de souvenirs, me causa une vive émotion.