« Non, tu me fais marcher ! s’exclama Laura.
— Je te jure que non, se défendit Juliette.
— Nan, je ne te crois pas.
— C’est la stricte vérité.
— Et tu penses qu’il va se pointer avec ses lunettes à double foyer et son costume aux couleurs passées qui sent la naphtaline ?
— Il est loin de ressembler à son célèbre homologue, tu peux me croire. Je dirais même qu’il est plutôt canon, si tu veux mon avis.
— Ouais… m’enfin, avoue quand même qu’il est difficile de croire que des parents aient pu appeler leur enfant, de leur propre volonté, Derrick. Pas après avoir subi la série ô combien soporifique ! Ça me dépasse !
— Et pourtant, ils l’ont fait », coupa Derrick, glacial, dans le dos de Laura.