Un silence pesant règne dans l’habitacle. Je suis ratatinée en biais sur la banquette arrière de la voiture, coincée entre la valise et la portière, la joue collée à la vitre. Les hommes sont devant, à leurs places. Forcément, avec leurs grandes jambes !
Ils n’ont même pas fait mine de me proposer la place à l’avant, à côté du conducteur. Je m’en fiche, c’est la place du mort. Mais qu’est ce que je raconte ???? Ça ne va pas ma tête ! C’est mon fils qui est assis à l’avant. Quant au conducteur, qu’il aille se faire foutre avec son manque de galanterie congénital, c’est son père…