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Citation de alzaia


p185 chapitre Culture et identité
Herbert Marcuse La culture de masse renforce la répression politique
(...) la révolution industrielle promet que ses machines seront si bénéfiques aux économies des différentes nations que plus personne n'aura à s'inquiéter pour sa survie matérielle, que chacun au contraire sera "libre de prendre vraiment possession de sa vie". Tel est le rêve américain, le grand espoir nourri par nombre d'Occidentaux au cours du XXe siècle.
A mesure que le temps passe, les individus ont toujours plus de choix en matière de métier de logement, de nourriture de mode et de loisirs. Si le choix est vraiment synonyme de liberté, alors tout va effectivement pour le mieux.
En y regardant de plus près, Marcuse découvre qu'une "non-liberté efficace, lisse, raisonnable, démocratique prévaut dans notre civilisation industrielle avancée". Il pense que loin d'être libres, les masses sont manipulées par des régimes "totalitaires" déguisés en démocraties. En intériorisant les idéologies de ces systèmes, les individus ne sont pas conscients de ce totalitarisme.
Marcuse décrit le gouvernement comme un appareil d'Etat qui impose ses normes politiques et économiques aux citoyens dans leur travail comme dans leur loisirs. Pour ce faire il instille un ensemble de "faux besoins" qui lui permettent d'influencer les individus. En les convainquant de l'existence de ces besoins et en leur indiquant un moyen de les satisfaire, il contrôle la population au bénéfice des "intérêts établis"
(...) "Les gens se reconnaissent dans leurs marchandises, ils trouvent leur âme dans leur automobile, leur chaîne haute fidélité, leur équipement cuisine"
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