Ton père n’est qu’un pharmacien, mon enfant. Un pharmacien n’est jamais pauvre; mais riche comme ta mère l’entend ! C’est un bon pharmacien, un bon chimiste, génial presque. Mais ce n’est pas un industriel. Les savons, les articles de parfumerie, ce fut l’idée de ta mère. Sans doute l’imaginait-elle en « fournisseur de la cour » fraîchement anobli, en tout cas elle y voyait beaucoup d’argent. Elle l’a stimulé, elle ne lui a pas laissé un moment de répit. Le fait est que tous deux avaient besoin de plus en plus d’argent, et d’encore plus d’argent. Il pouvait en gagner autant qu’il voulait, cela ne suffisait jamais.