Cette offensive antienvironnementale se joue sur cinq fronts principaux : attaquer en contentieux les régulations environnementales ; constituer face aux environnementalistes, un contre-mouvement social ; répandre le doute sur la réalité scientifique des problèmes écologiques ; questionner les coûts économiques des régulations environnementales et imposer un regard économiciste sur la nature ; diffuser des mots d’ordre et des savoirs promouvant les mécanismes du marché (et non les pouvoirs publics ou les associations environnementales) comme les meilleurs outils de gestion de l’environnement