En revanche, elle n'a jamais pu s'habituer à la ville. On appartient aux lieux qui nous manquent, pas à ceux qu'on habite, et ma mère, comme les oiseaux, appartient à la nature. Les personnes capables d'admirer jusqu'aux fleurs qui poussent entre deux pierres, de ramasser des graines et de les planter parce qu'elles croient en l'avenir, même si elles ne savent pas exactement ce que c'est, ne peuvent pas vivre entourées de béton.