— Je ne crois pas aux fantômes, si c’est ta question, ni aux petits nuages diaboliques que les enfants, comme toi, craignent dans le noir. Réfléchis un peu. Si nous devenions tous des fantômes en mourant, et si nous étions condamnés à hanter les endroits où nous avons vécu, alors pourquoi Londres n’est-elle pas plongée dans une brume perpétuelle ?
Derrière elle, le feu crépita.
— En revanche, je crois que parfois, nous sentons la présence de ceux qui ont vécu avant nous. Ils ne sont pas des esprits, mais des créations de notre imagination, engendrées par le désespoir.