Les façades surplombant le trottoir automatique diffusaient tout à tour, comme pour tisser une seule histoire, des publicités attisant l'inquiétude. Dans leurs histoires tirées par les cheveux, ils inséraient des produits d'assurance, et le montage procurait un effet proche de l'hallucination. En les regardant défiler, on finissait par penser que pour pallier le vide et l'imperfection de l'existence l'impératif était de souscrire un contrat d'assurance.