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Citation de sebbys


sebbys
26 décembre 2011

Camille vient d’arriver chez moi. Quelle surprise ! Je ne m’y attendais pas du tout. En tout cas, je suis super content. Je descends maintenant l’escalier quatre à quatre pour aller la rejoindre. Je suis arrivé en bas, et je ne peux m’empêcher de la prendre dans mes bras. Je sens déjà son parfum que j’adore. Un parfum qui me rappelle, euh… vous savez, cette odeur de fleur... euh, oui la rose, c’est bien de cette fleur dont il s’agit, et d’ailleurs son visage est aussi beau qu’une fleur.
Je la fais maintenant monter les escaliers, et je la laisse passer devant, prenant la peine de lui prendre la main pour l’amener devant moi. Elle arrive maintenant à l’étage, qu’elle ne connait point encore. Je vais donc pouvoir lui faire faire la visite de mon univers, en espérant qu’elle appréciera. Et je commence bien sûr par ma chambre, que j’ai tendance à appeler « quartier général » de mon monde. C’est en effet là que sont stockés tous mes livres, mes plumes, mon encre de chine, et mes cahiers, ceux où j’écris et où je verse mes émotions, comme on verserait l’eau dans les jardinières autour de la maison. Et en entrant dans la chambre, Camille ressent toute l’atmosphère littéraire dans laquelle je me berce, jour après jour.
Et elle ne met pas longtemps à ouvrir l’étagère où sont stockés mes livres pour en choisir un, et commencer à le feuilleter. Je n’ai même pas eu le temps de voir de quel livre il s’agissait, tellement la vitesse de saisie fut importante. Je pense qu’il s’agit d’un livre de Freud, vu la couleur de la couverture et l’épaisseur du livre. Oui c’est ça, c’est bien de psychanalyse dont il s’agit. En effet, Camille s’est arrêtée sur un passage qui m’a beaucoup marqué à l’époque où je l’avais lu.
Ce livre que j’avais acheté lors d’un salon du livre, et que j’avais réussi à faire dédicacer par l’auteur, après quelques minutes d’attente devant le stand, étant arrivé après certaines personnes qui étaient encore là, à payer ce qu’elles devaient et à montrer le stylo, voulant faire comprendre à l’auteur qu’il devait leur dédicacer.
Un livre, mais pas seulement. C’était une œuvre, un message, un langage, une parole, bref, tout un tas de choses mais pas qu’un simple livre comme à l’accoutumée. Il y avait dans ce livre tout un tas d’images à découvrir à partir de mots, parfaitement employés.
En tournant la dernière page, j’étais même ému. Les larmes coulaient de mes yeux, mais elles n’avaient pas la même valeur que celles qui coulèrent après avoir quitté Camille, non. Ces larmes avaient une signification de soulagement. Un soulagement d’être passé à travers les épreuves que j’aurai dû endurer durant la lecture, car certains passages étaient vraiment difficiles. Certains passages étaient une douleur de l’esprit qui me rappelait ce que j’avais enduré plus jeune, dans l’au-delà.









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