Son visage descend, disparaît jusqu'à mon entrejambe. Je pousse un petit rire gêné, comme si j'avais encore honte, après tout ce temps, de ma nudité écarlate.
Sa langue...je commence à la connaître depuis plus rugueuse, plus maladroite que les doigts. Il avait besoin d'une période d'apprentissage mais il y met beaucoup d'application et progresse vite. Avant, je n'avais jamais osé lui demander de descendre , ou alors à peine, du bout des lèvres, pudeur de notre génération. Il interprétait mes demandes comme une boutade avant de m'honorer à l'ancienne. Mais Maintenant... maintenant ! Mon corps se décompose en un millier de zones sensorielles. Mon sexe est l'épicentre d'un séisme sous-marin. Une nouvelle secousse me saisit, plus brute que la première fois, plus sauvage aussi. La musique devient organique, sa langue est une vague qui s'abat, puis se retire pour m'inonder à nouveau.