Il est tard, tu dois sûrement dormir. Je préfère t'écrire un mail plutôt qu'un texto, pour que la sonnerie ne risque pas de te réveiller.
Je pense à toi. Je sais que tu as peur. Tu as peur parce qu'on est déjà trop proches, et que, si tu fais un pas en avant, tu n'es pas sûre de pouvoir reprendre place ensuite. Et tu as raison, tu ne le pourras certainement pas.
Tu as peur de ce que diraient les autres même si tu prétends que tu t'en fous. Et tu as tort, parce qu'il faut vivre pour soi, parce que les autres ne te consultent pas, eux, quand ils ont décidé d'être heureux.