Un bistrot, c'est la vie, c'est un lieu d'échanges, de confidences. C'est surtout un peu de liberté retrouvée, je lui ai tout raconté, la captation d'héritage, la spoliation éhontée (...), l'hospitalisation d'office (...)
Le plus dur, pour moi, c'était surtout l'impossibilité définitive de cultiver mon coin de potager, de cueillir mes fruits, de me ressourcer dans mon jardin, bref d'avoir un chez-moi. La nature me manque. Elle est ma source de vie, ma seule consolation. (p. 50)