Vous craigniez de vous engager sur « le chemin qui menait jusqu’à elle ». Sur ce genre de chemin, c’est la pensée qui s’engage d’abord, avant les pieds. Et en général, le chemin qui s’ouvre à la pensée est plus ardu que celui que foulent les pieds. Vous avez peur de sombrer dans la confusion rien qu’à l’idée de tourner votre pensée vers elle. Peur de voir votre détermination s’amollir. Peur de n’être plus maître de vous-même, dès que vos idées auraient bougé d’un iota. Il fallait donc que votre détermination soit bien faible, bien vacillante.