Vider la maison d'un mort est une expérience banale pour la plupart des bouquinistes, et l'on finit peu à peu par s'y habituer [...]. Démanteler une telle collection d'ouvrages, c'est un peu porter le coup fatal à tout ce qu'étaient ces gens : charge a moi d'effacer la dernière preuve de leur existence. Les livres de cette femme sont autant de témoins de son tempérament et de ces centres d'intérêt.