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Citation de Partemps


[Il enseigna aux hommes à tenir le marché au milieu du jour et, une fois les échanges faits, à se retirer ; chacun obtint de la sorte ce dont il avait besoin] 14-1.

Ensuite il multiplia les huit trigrammes et en fit les soixante-quatre hexagrammes 14-2.

Il commença par avoir sa capitale à Tch’en 14-3, puis il résida à K’iu-feou 14-4. Il mourut après avoir été au pouvoir cent vingt années. Il fut enterré à Tch’ang-cha 14-5.

Chen-nong vint d’abord de la montagne Lié 14-6. C’est pourquoi Tso 14-7 dit : « Le fils de Lié-chan s’appela Tchou. » On l’appelle aussi Li-chan et c’est ainsi que les Rites 15-1 disent : « Li-chan eut l’empire. »

Chen-nong prit une fille de la famille Pen-choei, qui s’appelait T’ing-pa et en fit sa femme. Il en eut un fils qui fut l’empereur Ngai ; Ngai engendra l’empereur K’o ; K’o engendra l’empereur Yu-wang. En tout il se passa huit générations et cinq cent trente années 15-2 et alors Hien-yuen 15-3 arriva au pouvoir.

Parmi ses descendants il y eut Tcheou, Fou, Kan, Hiu, Hi, Lou, Ts’i, Ki, I, Hiang, Chen, Lu, qui tous étaient issus du clan Kiang 15-4. Ils furent tous seigneurs ; quelques-uns d’entre eux furent envoyés pour gouverner les quatre montagnes 16-1. Au temps de la dynastie Tcheou, le marquis de Fou et le comte de Chen furent les sages conseillers du roi 16-2. Ts’i et Hiu furent des seigneurs autonomes 16-3 ; ils fournirent un hégémon au royaume du milieu 16-4.
Comme la vertu de l’homme saint 17-1 avait été abondante, étendue et grande, sa fortune et sa postérité furent florissantes et durèrent longtemps.

Une autre tradition explique les trois souverains en disant que les souverains du ciel, les souverains de la terre et les souverains de l’homme sont les trois souverains 17-2. C’est donc l’époque primitive où le ciel et la terre se séparèrent et où pour la première fois il y eut des princes et des sujets. Ce que rapporte l’Appendice au Tableau 17-3, on ne peut le rejeter eu bloc ; c’est pourquoi je mentionne cette tradition à la suite de la précédente.

Lorsque le ciel et la terre furent constitués pour la première fois, il y eut les souverains du ciel qui comptèrent douze représentants 18-1. Calmes et immuables, ils ne se livraient à aucune action et les moeurs se perfectionnaient d’elles-mêmes. Ils régnaient par la vertu du bois. Le calcul des années se faisait au moyen de la constellation Ché-t’i 18-2. Ils étaient douze frères qui régnèrent chacun dix-huit mille années.

Les souverains de la terre comptèrent onze représentants. Ils régnèrent par la vertu du feu. Ils furent onze membres de la même famille. Ils furent florissants auprès des montagnes Hiong-eul 18-3 et Long-men. Chacun d’eux aussi régna dix-huit mille années.
Les neuf souverains de l’homme 19-1, montés sur des chars de nuages ; attelés de six êtres ailés 19-2, sortirent de Kou-k’eou 19-3. Ils étaient neuf frères qui se divisèrent le commandement des neuf provinces 19-4. Chacun, d’eux éleva une ville murée. En tout ils régnèrent pendant cent cinquante générations, soit quarante-cinq mille six cents années.

Après les souverains de l’homme, il y eut les cinq Dragons 19-5, puis Soei-jen 19-6, Ta-t’ing 19-7, Po-hoang, Tchong-yang, Kiuen-siu, Li-lou, Li- lien, Ho-siu, Ts’oen-lou, Hoen-toen 20-1, Hao-yng, Yeou-tch’ao, Tchou-siang, Ko-t’ien, Yn-k’ang, Ou-hoai, Ce sont là les noms de ceux qui, après les trois souverains, eurent l’empire. Cependant, comme les monuments écrits ne le rappellent pas, on ne sait pas la durée des règnes de ces familles, ni leurs généalogies, ni le lieu où elles eurent leur capitale.

Cependant les Poésies de Han 20-2 estiment que depuis l’antiquité ceux qui firent la cérémonie fong sur le T’ai-chan et la cérémonie chan sur le mont Leang-fou 20-3 furent au nombre de plus de dix mille personnes, Tchong-ni 20-4 vit ce témoignage, mais ne put les connaître tous. Koan-tse de son côté dit 20-5 : « Autrefois, il y eut soixante-douze personnes qui firent la cérémonie fong sur le T’ai-chan. Ceux que moi, I-ou 20-6, je connais, sont au nombre de douze. » En tête de sa liste, il y a Ou-hoai. Mais avant Ou-hoai et après les souverains du ciel, le calcul des années est illimité et insondable.

Comment les souverains et les rois s’élevaient et comment ils l’annonçaient 20-7, c’est ce que les anciens écrits ont perdu et on ne saurait le bien exposer. Est-ce à dire toutefois qu’il n’y eut ni empereurs ni rois ?
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