AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de Partemps


5-5. Tch’eng-ki correspond à la sous-préfecture de Ts’in-ngan 秦安 , préfecture secondaire de Ts’in, province de Kan-sou.

5-6. Voyez la représentation figurée de Fou-hi dans les bas-reliefs du Chan-tong (La sculpture sur pierre en Chine au temps des deux dynasties Han, planche III).
6-M. I king, chap. XV, p.4 v°, trad Legge, p. 382.

6-1. L’appendice du I king intitulé 繫辭 , dont Se-ma Tcheng fait ici usage, contient des vestiges d’anciens vers qu’il est d’ailleurs assez difficile de rétablir sous leur forme primitive. Toan Yu-ts’ai ( H. T. K. K., chap. DCLX, p. 15 r°) dit que les mots 地 et 宜 , qui terminent les deux phrases que nous venons de traduire, riment ensemble et sont au p’ing-cheng de la dix-septième catégorie. Mais les mots 天 (12e catégorie) et 文 (13 e catégorie), qui terminent les premières parties de ces deux phrases, ne riment pas ensemble, en sorte qu’on ne voit pas bien de quel nombre de syllabes les vers étaient constitués.

6-2. Les huit trigrammes sont les huit combinaisons qu’on peut faire avec une ligne droite continue et une ligne droite brisée en les groupant trois par trois. La ligne droite continue étant le symbole du principe yang et la ligne droite brisée étant le symbole du principe yn, ces huit trigrammes sont supposés représenter en raccourci les combinaisons des deux principes qui constituent l’univers. Le roi Wen, de la dynastie Tchcou, passe pour avoir développé ce système cosmogonique en faisant des combinaisons, non plus de trois, mais de six lignes et en traçant ainsi un tableau de soixante-quatre hexagrammes ; cependant ce perfectionnement est souvent attribué à d’autres personnages.

6-3. Cf. I king, trad. Legge, p. 385. — D’après ce texte, les Chinois paraissent avoir préludé à l’invention de l’écriture par une sorte de notation analogue à celle des anciens Péruviens qui employaient des cordes nouées appelées quipos pour exprimer leurs pensées.
7-M. I king, chap. XV, p. 51 r°.

7-1. Dans le I li 儀禮 , au chapitre I, qui traite de la prise du bonnet viril par les officiers 士冠禮 , on voit que le don des deux peaux de bêtes faisait partie de la cérémonie par laquelle tout fonctionnaire devait consacrer son arrivée à l’âge viril. On lit en effet : « Le maître de la maison répond à la politesse de son hôte en lui offrant un rouleau de soie et deux peaux de bêtes. »

7-2. Cf. note 2 de la p. 3.

7-3. Le Tso tchoan, à la 17e année du duc Tchao, donne des renseignements assez étendus sur les noms des officiers sous le règne des premiers souverains de la Chine. « En automne, dit-il, le vicomte T’an vint à la cour ; pendant un banquet que le duc lui donnait, Tchao-tse lui demanda pourquoi Chao-hao avait donné à ses officiers des noms d’oiseaux. T’an-tse répondit : « J’en sais la raison, car Chao-hao était mon ancêtre. Autrefois Hoang-ti réglait tout, grâce aux nuages ; c’est pourquoi il institua des officiers-nuages et les Nuages étaient leurs noms. Yen-ti réglait tout grâce au feu ; c’est pourquoi il institua des officiers-flammes et les Flammes étaient leurs noms. Kong-hong réglait tout grâce à l’eau ; c’est pourquoi il institua des officiers-eaux et les Eaux étaient leurs noms. T’ai-hao réglait tout grâce au dragon ; c’est pourquoi il institua des officiers-dragons et les Dragons étaient leurs noms. Lorsque mon premier ancêtre, Chao-hao, arriva au pouvoir, un phénix apparut ; c’est pourquoi il régla tout grâce aux oiseaux ; il institua des officiers-oiseaux et les Oiseaux furent leurs noms. L’officier appelé le Phénix présidait au calendrier; l’Hirondelle était l’officier des équinoxes ; la Pie-Grièche était l’officier des solstices ; l’Oiseau-Bleu était l’officier du début (des saisons) ; l’Oiseau-Rouge était l’officier de la fin (des saisons). — L’Epervier était l’officier du peuple ; l’Aigle de mer était l’officier de la guerre ; le Ming-kieou était l’officier des travaux publics ; le Choang-kieou était l’officier de la justice ; le Milan était l’officier des affaires. Ces cinq directeurs dirigeaient le peuple. — Les cinq Faisans présidaient aux cinq arts ; ils étaient ceux qui communiquaient l’usage avantageux des instruments, ceux qui réglaient les dimensions et les mesures, ceux qui maintenaient la justice dans le peuple. — Les neuf Hou présidaient aux neuf occupations de l’agriculture et gardaient le peuple de la mauvaise conduite. — A partir de l’empereur Tchoan Hiu, les souverains ne furent plus capables de régler tout par des principes reculés, mais ils réglèrent tout par des principes immédiats ; ils instituèrent des officiers du peuple et les nommèrent d’après les occupations du peuple. Ils étaient donc incapables de faire comme dans l’antiquité. »

8-1. La leçon « trente-cinq cordes » est celle de l’édition de K’ien-long ; l’édition de 1596 donne la leçon « vingt-cinq cordes ».

8-2. I king, chapitre xvn, p. 7 r°. M. Legge {I king, trad., p. 425),

traduit ici le mot 帝 par Dieu ; le passage,dans son entier, semble en effet être symbolique ; mais ce n’est pas de Dieu qu’il s’agit, c’est du soleil. Quant à l’idée que Se-ma Tcheng a en vue quand il fait cette citation, elle est assez claire : le trigramme Tchen est celui qui correspond à l’orient ; or, l’orient est, dans la théorie des cinq éléments, le symbole du bois par la vertu duquel régna Fou-hi ; le texte du I king, en établissant que l’empereur apparaît d’abord à l’orient, justifie donc le système de Se-ma Tcheng qui fait de Fou-hi le premier des souverains.
Commenter  J’apprécie          00









{* *}