Peu de gens savent en revanche que, parmi tout ce qui fut dérobé par Napoléon Bonaparte sous le prétexte qu’il s’agissait d’un dédommagement des dépenses de guerre, il y eut aussi des livres. Le texte du traité de paix n’était que trop clair : parmi les obligations auxquelles était tenu le pauvre souverain pontife, il y avait notamment « la remise des trésors artistiques et manuscrits ». [...] Cette fois, cependant, à la différence de mes précédents déplacements, la religion n’y était pour rien : la cause de mon voyage n’était ni les musulmans, ni les protestants, ni les catholiques, mais seulement l’ambition effrénée d’un homme qui se croyait destiné à dominer le monde.