La police scientifique est en plein travail. Je trouve ces gars en combinaison blanche un peu bizarres. À n’importe quelle heure du jour et de la nuit, ils analysent le mal sous toutes ses coutures avec la plus grande concentration. Leurs gestes sont précis, calibrés, mécaniques. Je me demande comment, devant une femme morte, on peut s’intéresser à des banalités comme des cheveux, des fibres de laine ou des mégots sans devenir fou. Ils ressemblent à des laboratoires vivants, avec une éprouvette à la place du cœur. C’est jour de fête pour eux.