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Citation de paresseuse


(Caleb et Maggie)
– Tu ne nous as même pas laissé une chance.
– Ta mère me déteste. Mes parents auraient eu une attaque s’ils nous avaient vus ensemble.
Putain, Maggie, même Damon m’a recommandé de t’éviter ! Tu devrais me remercier d’être parti, mais tu espères encore qu’il se passera quelque chose entre nous, c’est évident.
Je m’approche de lui, si près que je sens presque la chaleur irradier de son corps.
– Tu devrais tourner la page, Caleb. On a eu une petite aventure, et puis voilà. Je m’en suis
remise. Ce n’est rien de le dire.
– Allons, Maggie, reconnais que tu m’as toujours dans la peau, même si tu t’obstines à te
conduire comme si tu n’avais plus envie de sortir avec moi.
– Je n’éprouve strictement rien pour toi.
À l’instant où je m’apprête à retourner dans la cabane, il tend la main et m’attrape le poignet.
– Tu en es bien sûre ?
Je déglutis avec peine. Une énergie farouche vibre dans ces doigts qui m’enserrent le poignet. Je les connais trop bien, ces doigts. Je m’en veux de me remémorer l’effet que ça me faisait quand cette belle énergie se concentrait sur moi… quand ces doigts me caressaient délicatement. Je devrais me concentrer sur la manière de le remettre à sa place au lieu de penser à ce lien qui nous unit. Mais quand je lève les yeux vers lui, j’oublie tout, parce que ce regard d’un bleu intense m’accapare tout entière.Je tire mon poignet pour me libérer, bien déterminée à rompre une fois pour toutes le charme sous lequel je suis tombée.
Comme je regagne la cabane, je l’entends rire derrière moi. Je me retourne.
– Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?
Son rire se change en un sourire jusqu’aux oreilles.
– Ça y est ! J’ai compris.
– Qu’est-ce que tu as compris ?
– Pourquoi tu tiens tant à me faire savoir que c’est fini entre nous.
Il croise les bras sur sa poitrine.
– C’est toi que tu essaies de convaincre, en fait. Nous savons tous les deux que c’est loin d’être terminé, toi et moi.
– Tu rêves ! Il n’y a plus rien entre nous à part de la haine. Et je ne parle pas que de moi. Toi aussi, tu m’en veux.
Il avance d’un pas. Je recule d’autant.
– Tu crois ça ? demande-t-il d’un air encore plus goguenard.
– J’en suis persuadée. À cent cinquante pour cent.
– Prouve-le-moi, alors.
Je le regarde en plissant les yeux, curieuse de savoir ce qu’il mijote.
– Comment ?
– Embrasse-moi. Là, tout de suite.

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