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Critiques de Simonetta Agnello Hornby (24)
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L'Amandière

Une servante d'une grande famille (les Alfalippe) vient de mourir. Fidèle, elle n'a toujours servi que cette famille, qui ne brille pas par son intelligence et sa bonne gestion de l'argent. Non c'est plutôt cette servante, connue sous le nom de l'amandière, qui était devenue la régisseuse du domaine, la comptable et celle qui fournissait l'argent aux héritiers.

Elle laisse des consignes très particulières en mourant sans testament connu.

Les trois enfants, mariés, et la mère Alfellipe vont donc avoir des décisions à prendre: suivre ou non les dernières volontés de la décédée.



J'ai beaucoup aimé l'ambiance du roman. Un petit village de Sicile où chacun a son avis à donner. J'y ai retrouvé un sentiment de village anglais dans un agatha Christie où chaque villageois a vu des choses, en connaît, propage des rumeurs, cache des choses... On se perd parfois dans les noms, mais au fond ce n'est pas très important, il suffit de suivre l'effervescence suscitée par ce décès et les funérailles.



Et ce mystère qui entoure la vie de l'amandière donne une ambiance particulière qui fait qu'on a envie d'en savoir plus.



Néanmoins, la fin m'a déçue, tout est un peu retombé comme un soufflet. le mystère était attrayant, la "vérité" beaucoup plus triste et banale.



Bref, une chouette lecture quand même!
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L'Amandière



L’Amandière est une forte personnalité qui se découvre pendant les trente jours suivant son décès à travers les ragots et les racontars d’un village. Servante dans une famille noble d’une petite ville elle avait acquis un statu tout à fait étonnant. De la petite fille qui ramassait les amandes pour nourrir ses parents et sa sœur tuberculeux à la femme de tête administrant les richesses de ses maîtres et distribuant pensions aux héritiers désargentés, le parcours est énigmatique. le fantôme de la mafia apparaît dès l’enterrement. L’auteur nous présente toutes les couches de la société, des nobles aux domestiques en passant par les paysans, les notables, le curé, le médecin et le notaire .

Au début j’ai été un réticente à l’écriture qui me paraissait manquer de souffle. Les personnages très nombreux me déroutaient. Au fur et à mesure, je me suis prise à l’univers de cette ville. De retour de Sicile, j’ai dévoré ce roman avec des images de petites villes que nous avons traversées


Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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La Tante marquise

Rupture entre une mère et sa fille à cause de la couleur de ses cheveux un roux tirant sur le rouge (je n'ai pas trop accroché ).
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L'Amandière

Sicile, 1963. Maria Rosalia Inzerillo, plus connue sous le nom de l'amandière, la cueilleuse d'amandes, est morte

Entrée comme domestique au service de la famille Alfalline elle finit, grâce à sa volonté,son acharnement,sa passion et son intelligence,administratrice et figure dominante du domaine.

Son histoire nous est dite par les habitants et par la famille Alfalline.

A leurs yeux, elle est un mystère. Les habitants fabulent sur la richesse qu'elle aurait accumulée. Comment ? La mafia locale ?

Certains la détestent et la maudissent,d'autres se souviennent d'elle avec gratitude

Tant il est vrai qu'elle a réussi à maintenir la propriété et à aider la famille.

On a la Sicile des nobles et des domestiques,des valeurs obsolètes et des ragots.

Beaucoup de ragots sur cette personne dont tout le monde parle et dont personne ne sait rien.

Une fresque plaisante à lire;.
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Le secret de Torrenova

Titre italien "Boccamurata" =bouche cousue.

Le dernier de la trilogie sicilienne, contemporain.

Portrait d'une famille de la bonne bourgeoisie dans toute sa complexité.

Le père,Tito fête ses soixante ans. Il est à la tête d'une fabrique florissante de pâtes,source,non seulement de profits,mais aussi de conflits,tensions et jalousie parmi ses enfants.

Comme l'indique le titre,c'est l'histoire d'un secret, secret concernant Tito,le personnage principal, du moins au début. Il n'a jamais su qui est sa mère que son père,qui l'a gardé avec lui,lui dit avoir beaucoup aimée sans qu'il puisse l'épouser.

On pourrait croire que les faits sont forcés pour les besoins du roman, mais les siciliens disent y reconnaître la réalité historique et sociale de l'époque.

L'âme sicilienne étant depuis toujours caractérisée par des grandes passions:jalousie,orgueil,goût du pouvoir,misogynie et discrétion ,réserve sur son intimité.

Un roman que je n'ai pas quitté jusqu'à une heure avancée de la nuit.
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L'Amandière

Septembre 1963, Maria Rosalia Inzerilla dite l’Amandière meurt à 55 ans. Autour d’elle, les enfants de ses employeurs à qui elle réussit à imposer de publier l’annonce de sa mort. Mais qui est cette femme méprisée à l’origine de beaucoup de rancoeurs ? 



La nouvelle de sa mort est un événement au village. Les commérages vont bon train contre cette femme qui, on ne sait comment a réussi à prendre la main sur un domaine dans lequel elle n’était que servante et à administrer la fortune de ses employeurs. Une femme qui a même réussi à se rapprocher de la mafia.



Dans une première partie, c'est une personne ombrageuse, une méchante mégère qui est décrite à travers les commérages et le questionnement. 



Mais c’est une toute autre femme qui se révèle habilement sous la magnifique plume vibrante de l’auteure.



L’Amandière, on ne la rencontre qu’à travers le regard des autres ainsi que de leurs souvenirs. Mais même outre tombe, elle va réussir à manipuler ceux qui la méprisent. Elle a préparé ses directives et laissé des missives.   



Une histoire et une héroïne fascinante. Le lecteur est tenu en haleine par un mystère   et une construction parfaitement maîtrisée qui nous fait passer de personnage en personnage. Une histoire qui avance entre présent,  lettres d'une défunte, souvenirs et cancans de village. 



Ce livre vous plonge complètement dans une ambiance, un village et  une belle galerie de personnages qui lui donne toute sa dimension. 



Et si je n'ai pas directement connue l'Amandiere, je suis tombée sous le charme de cette femme courageuse, astucieuse qui ne s'est jamais laissée démonter malgré sa position.



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Il veleno dell'oleandro

Première parution en 2013.

Mon quatrième roman de cette Sicilienne.



Le très beau et ambigu Bede est le factotum d'une tenue située à Pedrana, au fond d'une étroite vallée , aux environs de Siracusa.

Depuis toujours témoin des aventures de la famille, Bede est profondément attaché à Anna atteinte aujourd'hui d'une douce démence sénile.

Autour du lit de "l'anziana", l'ancienne, se trouve réunis ses deux nièces et son fils.

Leur rapprochement ranime des rancœurs mal assoupies, attise les souvenirs.

Bede se réserve l'exclusivité de soigner Anna et de veiller sur elle. Mais qui est-il réellement?



Roman à double narration, bien construit , avec une trame attachante.

Les personnages, non conventionnels, ont une présence pénétrante.

Il ne faut pas en attendre une psychologie approfondie. De même que certains relatés sont invraisemblables;

Si on accepte cela, lire ce livre est comme glisser devant des portes entrouvertes à travers lesquelles on recueille des fragments de vie qui lentement se révèlent.

Et les descriptions de l'environnement sont très belles avec la profusion de couleurs et d'odeurs d'une végétation foisonnante.



Après un démarrage un peu laborieux, dû aux nombreux membres de la famille,

je me suis laissée emporter par la belle écriture de l'auteur et les fantaisies de son récit.

Et puis, Bede le magnifique.............!!
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L'Amandière

Je n'ai pas aimé, je n'ai pas détesté.

Ce roman se lit comme on naviguerait sur un long fleuve tranquille. C'est calme, parfois avec de longs descriptifs.

Par contre, l'autrice arrive très bien à nous projeter dans la Sicile des années 60, en nous dépeignant parfaitement la place de la femme.
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L'Amandière

J'avais trouvé ce livre des éditions Charleston à Noz et la couverture m'avait tapé dans l'oeil car elle était coloré. J'ai tout de suite senti qu'il y aurait une ambiance particulière et que l'histoire se déroulait en Corse. Bon en fait c'est en Italie, en Sicile plus précisément.



Ce livre raconte l'histoire d'une servante d'une grande famille. Cette famille est considérée par le village comme riche. Mais finalement, elle ne l'est pas tant que ça... A la mort de la servante, surnommé l'Amandière, la famille doit prendre des décisions concernant ses dernières volontés. Mais on comprend vite que cette servante cachait des secrets que la famille est prête à percer. Car l'Amandière cachait bien son jeu et ils sont sûr qu'elle possédait des richesses sur lesquels ils aimeraient bien reprendre la main.



Je dois dire que dans ce livre il y a une multitude de personnages et tous ont des points de vue à nous livrer dans cette histoire. Mais les noms étant parfois proches, j'ai eu du mal à me repérer dans cette foule de personnes.



Je reproche également à ce récit quelques longueurs, l'histoire avance peu et d'ailleurs je n'ai pas toujours compris où voulait en venir l'auteur avec cette histoire.

Au début on est pris dans l'histoire, et puis on s'ennuie et puis quelques rebondissements arrivent alors on se raccroche. Mais cela ne suffit pas, le récit est trop inconstant.



Un récit en demi teinte pour ma part.



Elise__♥



Instagram : etliselesmots



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La Tante marquise

Sicile,fin du XIX è siècle,saga familiale.

Amalia vit avec sa nièce handicapée dans une des nombreuses grottes creusées dans la Montagnazza, ,refuges difficilement accessibles.

Elle a été la nourrice de la Marquise. Elle se souvient.

En Sicile,c'est l'écroulement du règne des Bourbons; Garibaldi, l'Unité italienne en 1860, la vente des biens ecclésiastiques.

La saga de la famille Salamita est un fragment de l'Histoire sicilienne.

Costanza Salafita est l'unique enfant féminin d'une riche famille noble de propriétaires terriens. rejetée par sa mère,parce que fille, aimée par son père.

Avec ses cheveux roux et sa peau blanche parsemée de taches de rousseur, "presque d'une autre race",elle grandit entre le personnel de service,l'orgueil du sang de son père et les perspectives réduites de la vie de province.

Ce sera elle, de par la volonté de son père, et non ses deux frères décevants, qui héritera des biens et du prestige de la famille.

Autour d'elle, gravite une nombreuse parentèle. Tout ce monde ancré dans les traditions et les superstitions.

Avec l'évolution sociale, Costanza aura à affronter les chefs mafieux au sein des régisseurs et la destruction de sa famille.

Si je ne me trompe,la mafia a pris naissance dans la région de Palerme,une des plus riches d'Europe,à l'époque. La plupart des chefs sont des membres de la classe moyenne.
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Le secret de Torrenova

Toujours autant attiré par la série 10/18 « domaine étranger », j’ai choisi ce livre grâce à sa 4° couverture, j’adore les secrets.



Les premières pages voient arrivé beaucoup de personnages, on est un peu perdu ; peu à peu, on finit par s’y retrouver ; nous sommes dans une villa en Italie où vie Tito et Mariola, les parents de 3 enfants, eux même mariés et parents ; la famille possède une fabrique de pâte, ils sont riches et fier de leur réussite.



Quand on commence à connaître tout ce petit monde, on y découvre des discordes et des secrets et je dois dire qu’ils en manquent pas, autant des cachotteries au sein d’un même famille est peu vraisemblable et j’ai vite soupçonné le secret le plus important qui éclaire tout les autres mystères.



Ce livre m’a fait penser aux livres régionaux qui parlent des familles anciennes qui vivent sur leur réputation gommant tout leurs petits secrets qui pourraient enticher leur statut auquel ils tiennent tant ; C’est plaisant à lire mais pas nouveau, j’y ai trouvé un intérêt mitigé. Le sujet n’est pas nouveau, j’aurai aimé qu’il soit traité plus au présent que dans des révélations sur le passé familial.

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L'Amandière

C’est une chronique d’un abandon.



Il m’est très très difficile de ne pas aller au bout d’un roman, mais au bout de 70 pages, je m’ennuyais tellement que je ne me voyais pas lire les 300 pages.



C’est dommage parce que le résumé donnait envie de le lire, et la couverture colorée m’a attiré. De plus, une évasion en Sicile me tentait bien.



Malheureusement le style ne m’a pas vraiment plu, je n’ai pas trouvé le récit fluide (de ce que j’ai pu en lire). À chaque chapitre, pourtant court, de nombreux personnages ont fait leur apparition si bien que j’étais complètement perdue pour faire le lien entre eux.



Je n’ai pas aimé les titres au chapitre qui indique ce qui va s’y passer ou qui donne le contexte. J’avais l’impression de me faire spoiler avant le chapitre.



Je ne sais pas ce qu’il s’y passe après, mais le début est très lent, j’ai eu l’impression de faire le tour du village pour savoir ce que chacun pensait de l’Amandiere, et c’était franchement inintéressant. Surtout que la plupart la décrive comme une femme méchante, égoïste. Alors ça ne donne pas très envie d’en découvrir davantage.



Pour avoir lu quelques chroniques avant d’abandonner, à priori la seconde moitié est plus intéressante, malheureusement j’ai pas réussi à m’accrocher pour attendre le tournant dans l’intrigue.



Ce n’est que mon avis, certains l’ont bien aimé, mais il n’était pas pour moi.
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L'Amandière

L’amandière et moi, c’est l’histoire d’une lecture en montagnes russes. Des hauts, des bas. C’est d’ailleurs plutôt en bas que tout a commencé.



Une entrée en matière assez longue se fait ressentir et elle a failli me perdre en route. Dès les premières pages, nous comprenons que l’Amandière, cette femme froide et peu appréciée n’est plu. Commence alors un long porte à porte dans le village, environ 80 pages, pour connaître les sentiments de chacun à propos du décès de l’amandière. Des personnages qui pour la majorité, ne feront plus aucune apparition dans ce roman.



Puis, à deux doigts de l’abandon, l’histoire connaît un tournant : une mystérieuse apparition lors des obsèques de l’amandière. Une tension supplémentaire se forme, les secrets ne sont pas loin de refaire surface et me voilà intriguée.



Au cœur de la Sicile, de sa chaleur et de ses traditions, j’ai enfin apprécié ma lecture. J’ai aimé ressentir les valeurs et les coutumes propres aux siciliens. Honneur et loyauté sont les maîtres mots sur cette belle île.



Au fil des pages, j’ai découvert que l’Amandière était une femme hors-norme pour l’époque et le lieu. Les pièces du puzzle s’assemblent chapitre après chapitre et les mystères s’accordent. Une fois l’intrigue lancée, elle m’a tenu en haleine jusqu’au dernier mot.



Loin du coup de cœur, je suis malgré tout contente de ne pas avoir abandonné cette lecture, (même si j’ai mis quelques jours à m’y plonger réellement).

À partir des obsèques, il y avait ce « je ne sais quoi » dans la plume de l’auteure qui a apporté de la tension et de la curiosité ; comme un jeu de dupe qui débute, où il ne faut pas se perdre entre les rumeurs et la réalité. La lecture se termine sur une note positive.
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La Tante marquise

Où les murs de Palerme racontent son histoire, des Grecs aux Anjous en passant par les Normands et les Arabes ;



Où les roux ne sont pas vus d’un très bon œil ;



Où le confesseur de la famille Safamita a six doigts de pieds (et c’est un détail déterminant) ;



Où tout est révélé (mais trop tard).





L’incipit



« Amalia avait fini de faire avaler à Pinuzza sa bouillie de pain sec et de lait de chèvre. »



Comment en suis-je arrivée là ?



Après avoir lu (et adoré) son premier roman, L’Amandière.



De quoi s’agit-il ?



Après de nombreuses fausses couches et la naissance d’un fils, la baronne Safamita met au monde une petite fille longtemps désirée, Costanza. Mais l’enfant est rousse, et sa mère se détourne inexplicablement d’elle, laissant sa nourrice Amalia l’élever. C’est Amalia d’ailleurs, qui raconte, bien des années plus tard, la vie de cette jeune femme pas comme les autres, qui cherche difficilement à trouver sa place dans sa famille et dans une société sicilienne en pleine transformation au tournant des années 1860.



La citation



« On détruit les monastères, les bâtiments, on éventre des quartiers. Peu importe si l’eau manque, si les égouts sont rudimentaires ou inexistants, si le peuple vit dans des taudis et meurt de faim et de maladie : les Palermitains veulent un nouveau théâtre lyrique grandiose. Toujours plus belle et plus abjecte, jamais Palerme ne s’est révélée aussi magnifique et satisfaite d’avoir conservé son identité de ville supérieurement courtisane. La sensualité transpire même des pierres ». (p. 317)



Ce que j’en ai pensé :



L’histoire de l’Italie dans les années suivant l’unification est un sujet finalement très central de la littérature italienne du XXe siècle, comme je m’en aperçois à nouveau. En ce sens, La tante marquise peut évoquer des romans comme Le bâtard de Palerme ou encore le fameux Guépard pour ne citer qu’eux – trois romans d’ailleurs qui ont pour cadre la Sicile – et du reste Simonetta Agnello Hornby est descendante d’une des grandes familles de Sicile.



Sur le plan du récit, il est certain que Simonetta Agnello Hornby sait raconter une histoire. On se laisse sans peine embarquer dans la biographie de Costanza et dans les histoires de famille d’une noblesse sicilienne qui vit ses dernières heures de gloire, entre l’unification et l’enracinement de la mafia, dont les mécanismes sont d’ailleurs très bien démontés, notamment dans leur articulation avec la vie politique émergente.



Le tableau historique est réaliste, et captivant ; il brosse avec talent le portrait d’une société complexe, structurée par des codes, construits sur une série d’oppositions binaires : le monde des hommes et celui des femmes ; le monde des enfants légitimes et celui des bâtards ; le monde des maîtres et celui des serviteurs ; le monde des riches et celui des pauvres. Mais c’est aussi le récit de son bouleversement, du passage du vieux monde au nouveau monde, qui accompagne le parcours intérieur de la marquise, laquelle suit son propre chemin d’initiation.



Sur le plan du style : plaisant, quoique pas spécialement innovant, malgré une attention spéciale portée aux sens, avec une écriture presque charnelle. J’ai trouvé que cela traînait parfois en longueur, que le roman perdait un peu son rythme, qu’il retrouve pourtant vers le dernier tiers.



J’ai toutefois préféré son précédent roman, L’Amandière, lu en quelques heures tant il est captivant, étonnant et rondement mené (c’est même quasiment un polar). La Tante marquise reprend certains de ses « ingrédients » (la Sicile, une femme, les rivalités familiales), mais c’est finalement un roman plus « intime », plus personnel. En effet, la « tante marquise » a bel et bien existé, c’est une aïeule de l’auteur ;



Il n’en reste pas moins que c’est une lecture très agréable, instructive, et qui construit, qui plus est, un beau portrait de femme, avec cette Costanza différente, rebelle, excentrique mais follement attachante, qui veut coûte que coûte construire sa liberté.
Lien : http://le-mange-livres.blogs..
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L'Amandière

Dans les livres de voyage proposés par le Guide du routard.

En 1963, en Sicile. On ne peut pas dire que le vent de la modernité souffle sur l'île. Une histoire de famille, riche, de domestique, l'amandière, riche aussi. Mais comment ?

Je n'ai pas été emballé par cette saga, pourtant tout ce que j'aime était là, la famille, les secrets...... Comme quoi, les ingrédients ne font pas tout. Le cuistot y est pour beaucoup.
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L'Amandière

Ce roman se situe en Sicile, à Roccacolomba, en 1963. Maria Rosalia Inzerillo meurt d'un cancer à l'âge de cinquante-cinq ans. Appelée par tous l'Amandière, car enfant elle ramassait les amandes à la campagne, elle a été la fidèle et dévouée gouvernante des Alfalippe, une famille de notables qui a dilapidé avec insouciance sa fortune. Le peu qui en reste est dû aux efforts acharnés de leur « administratrice » qui a tout fait pour leur épargner la ruine.

Chacun a une bonne raison de haïr l'Amandière. le petit personnel des familles aristocratiques de la ville se souvient de son attitude hautaine, de sa froideur. Les métayers n'ont pas oublié sa dureté, la main de fer avec laquelle elle administrait les terres des Alfalippe. Les vendeurs ambulants, les employés, les commerçants évoquent son caractère intraitable, mais aussi sa servilité à l'égard de ses employeurs. Quant aux enfants Alfalippe, ils détestent celle qui régentait tout dans la maison de Maître Orazio.

Pourquoi cette vieille fille veut-elle une telle publicité à sa mort ? Pourquoi a-t-elle organisé des funérailles où presque tout ce qui compte en ville va devoir s'y rendre, comme pour un dernier hommage à celle qui n'était qu'une miséreuse, placée comme bonne à peine sortie de l'enfance ? Et pourquoi don Vicenzo Ancona a-t-il paru à l'église, glaçant les sangs de père Arena ?

Le secret de Maria Rosalia Inzerillo est aussi celui de don Vicenzo. Ce dernier, autrefois régisseur fictif des terres des princes di Brogli, mais surtout chef de la mafia, a croisé deux fois la route de Mandi : la première fois quand son fils a violé la fillette de treize ans qui ramassait les amandes dans les arbres et, vingt ans plus tard, quand elle lui a demandé de placer son argent et de la faire fructifier.

Mais, le véritable secret de l'Amandière est bien plus simple qu'il n'y paraît.

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L'Amandière

Dans la Sicile des années soixante en pleine mutation ( ce n'est pas le thème principal quoique...), la mort d'une figure du village, l'Amandière, fait ressurgir bien des conflits, des rivalités et des mystères. En effet, tous s'étonnent, enfin presque tous, de la fortune amassée par cette femme, venue d'un milieu très pauvre, une domestique au service d'une riche famille de notables.

Un peu compliqué à suivre au début, car on donne à lire les impressions et les commérages de chacun et les noms italiens embrouillent le lecteur, puis le mystère d'épaissit mais les révélations sont finalement décevantes et confuses.

Le climat de cette Sicile est bien rendu et tout ce qui est peut être perçu comme "folklorique " est finalement le plus intéressant.
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L'Amandière

Nous sommes en Sicile en 1963, le décés de l'Amandière, servante au palais Alfallipe, femme mystérieuse , clivante va faire beaucoup parler et soulever beaucoup de questions. Les paroles se délient et va nous permettre de reconstituer ce puzzle de qui était vraiment l'Amandière.

Une lecture mitigée malgré cette si belle couverture qui sent bon l'été et la Sicile. Tout d'abord, je me suis un peu perdue dans le grand nombre d intervenants, ne sachant pas trop où cela allait me mener. Du coup, j'ai ressenti des longueurs. La dernière partie du livre est plus rythmée et m'a plus captivée car le puzzle de la vie de l'Amandière se reconstitue et tous les mystères autour de cette femme trouvent leurs explications.

Cependant, j'ai beaucoup aimé ce coté village où chacun dit sa vérité du domestique au medecin en passant par les aristocrates du village ce qui donne vraiment une atmosphère particulière ( à chaque chapitre un nouveau point de vue ) mais malheureusement pour moi cela n'aura pas suffit à me convaincre complètement.
Lien : https://lmbouquiner.fr/
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L'Amandière

J’attendais beaucoup de ce livre lu lors d’un voyage en Sicile. c’était le lieu idéal pour m’immerger dans cette histoire. Cependant je ne me suis pas du tout attachée aux personnages qui sont décrits superficiellement et surtout… qui sont trop nombreux ! L’intrigue n’en est pas vraiment une et je me suis forcée à terminer ce livre. Dommage !

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L'Amandière

Décor: la Sicile, son ensoleillement , sa terre, ses habitants et ses traditions.

Voici une histoire incroyable, le décès d'une femme simple dans un village sicilien. Toute l'action de ce livre tourne autour de ce personnage, l'auteure a réussi à nouer une intrigue palpitante du début à la fin.

Les langues se délient, les hommes du village se dévoilent montrant parfois combien ils peuvent être cruels, perfides et de mauvaise foi, les femmes ne sont guère mieux , la nature humaine est fort bien décrite. Mais il y a aussi de belles âmes , voyage merveilleux dans ce village qui essaye de garder ses us et coutumes des siècles passés mais qui forcément se tourne vers le modernisme.

Je vous invite à lire ce roman si bien écrit que l'on se voie dans cette partie du monde haute en couleurs.


Lien : https://gaze.claire@free.fr
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