Sherlock Holmes prenait rarement de l’exercice par amour
de l’exercice. Peu d’hommes, à ma connaissance, étaient capables
d’un plus grand effort musculaire et, sans contestation
possible, il comptait parmi les meilleurs boxeurs à son poids.
Mais il considérait l’effort physique sans objet comme un gaspillage
d’énergie. S’il se remuait, cela faisait partie de son activité
professionnelle. Il était alors infatigable. Son régime alimentaire
péchait plutôt par un excès de frugalité que par une
trop grande richesse.