C'était une leçon que la Sibérie nous avait apprise à nos dépens : se soustraire avant tout au vent, parce que c'est le vent qui tue. Le vieil Ostyak m'avait dit :"La neige ? Qui se soucie de la neige ? Il suffit de s'en envelopper pour dormir au chaud comme dans un lit de plumes."