Sophia Loren

Entrecoupé d'opinions d'autres personnalités du cinéma, ce récit autobiographique d'une star encore en activité au moment de sa rédaction a le même défaut que les autres autobiographies: l'auteur n'y met que ce qu'il veut; En l'occurrence, le ressenti est que ce ne sont surtout que des banalités qui sont révélées.

Le plaisir de retrouver de vraies recettes italiennes, comme on les cuisinait parfois dans ma famille.

Et en tête de chaque chapitre, d'amusantes anecdotes, par une comédienne mythique.



Je préfère le titre italien : In cucina con amore.

Je ne vous la présente pas. Sophia Loren. Son seul nom suffit à ce que je regarde le film.

J'ai toujours admiré l'actrice. J'ai découvert avec plaisir la femme.



En cuisinant pour Noël, la Loren revient sur ses souvenirs.

Sofia Scicolone est napolitaine. Sa ville et la culture de sa région ne la quitteront jamais. La guerre, la pauvreté, la faim, l'Italie conservatrice, la morale imposée par l'église et l'Etat, sa grand-mère, sa mère, sa sœur, les concours de beauté et...

Et Carlo Ponti, De Sica, Mastroianni, Cineccita, Hollywood, Cary Grant...

Et des récompenses internationales.

Pouvoir se marier, avoir des enfants, faire de la prison (15 jours).

L'amitié incroyable d'Audrey Hepburn, Richard Burton, Peter O'Toole, Charlie Chaplin...

Une vie à l'image des personnages incarnés à l'écran.

Pas de commérages, de médisance, tout est raconté comme si vous écoutiez votre grand-mère méditerranéenne.

L'histoire de cette napolitaine timide qui est devenue la star planétaire que tout le monde connait est touchante. Cette autobiographie fourmille d'anecdotes sur tout le gotha du cinéma international comme le démontre l'index des quelques 600 noms propres cités en fin d'ouvrage.

Le tout est illustré par une imposante galerie de photos.

Seul bémol les descriptions des scènes de tournage sont parfois un peu longuettes.

Cette autobiographie de Sophia Loren tire son titre du film éponyme de 1964 de Vittorio de Sicca (3 villes, 3 récits sur le couple, la sexualité et le pouvoir : A Naples, Adelina vend des cigarettes au marché noir (mari au chômage) mais elle se fait arrêter par la police… A Milan, Anna, une femme riche, s’ennuie et parle de s’enfuir avec son amant, un écrivain, jusqu’au jour où il a un accident avec la voiture de celle-ci… A Rome, Mara, une call-girl, fait tourner la tête d’un jeune séminariste… )

tait l’essentiel : l’intime d’une femme concentrée sur son métier qui lui a tout donné

Sophia Loren m’a laissé l’impression d’être une Médée dont le Jason (trop âgé) ne s’est jamais lassé (amour entretenu par le désir qu’elle suscite chez les autres mâles); elle a pû ainsi développer son goût pour le bonheur simple d’une vie de famille (aidée en cela par des amis sûrs et une domesticité dévouée).



Quelle femme ne rêverait pas d’avoir sa chance ?


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La bellissima raconte simplement ses 80 ans à partir de sa boîte de photos. C'est un chapelet d'anecdotes familiales et de scènes de tournage qui plaira à ses fans encore nombreux. Le tout est rehaussé d'une imposante galerie de photos.
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