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Citation de babel95


- Bonjour commissaire, on a logé le dealer, fit-elle. Villa Scheffer dans le XVIème.
Une bûche dans chaque main, Capestan se fendit d'un grand sourire à l'intention lieutenant :
- Magnifique ! travail rapide, efficace, la Nation vous en sait gré, lieutenant.
Evrard eut une moue désolée. Pour une fois qu'on louait ses compétences, elle devait tempérer :
- Oui, enfin, inutile de s'emballer. C'est le fils du secrétaire d'Etats aux personnes âgées Riverni. Ce qui explique sans doute que le dossier roupillait au fond d'un carton. Je suppose qu'on ne peut pas l'appréhender.
- Mais si, mais si, affirma Capestan sur un ton résolument optimiste. S'il sort de chez lui avec du matos, vous l'embarquez.
Les rayons d'un soleil étincelant emplissaient la pièce, cognant jusque sur les murs du fond qui semblaient s'épanouir sous leur chaleur. Ce n'était pas une journée à douter.
- Commissaire, sans vouloir vous contredire, si le dossier est là, c'est qu'il y a deux ans, une vraie brigade a été obligée de renoncer. Alors qu'elle était vraiment en service, elle. C'est pas pour nous laisser faire, nous.
- Nous aussi, nous sommes en exercice. Je ne dis pas qu'on va y parvenir, je dis qu'on va essayer. Personne ne nous stoppe, on avance.
C'est ainsi que fonctionnaient les choses. On rencontrait déjà assez d'obstacles, sans avoir besoin d'en fabriquer soi-même. On verrait le moment venu.
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