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Critiques de Stéphane Beaujean (7)
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Alix, l'art de Jacques Martin

C’est pour moi une plongée dans un univers qui a profondément marqué mon adolescence et qui m’émeut encore aujourd’hui puisque je continue à en acheter les nouveaux épisodes, sous la plume et les pinceaux des continuateurs, y compris le « spin-off » « Alix Senator » et la réincarnation du jeune éphèbe gallo-romain en un journaliste des années 50, Guy Lefranc.

Malheureusement, je n’ai pu me rendre à Angouleme … et me suis donc rabattue sur ce livre illustré de planches originales, avec ou sans mise à la couleur, en français ou en flamand … et des explications de textes.

Jacques Martin est considéré comme le créateur de la bande dessinée historique. Le moindre mérite de ce livre est de montrer à la fois les sources d’inspirations de l’auteur comme ses « erreurs » historiques – disons ses uchronies.

C’est redoutable pour moi car une grande partie de ma culture antique, je l’ai davantage puisée dans les aventures d’Alix que dans mes longues années de lycée où j’ai reçu un enseignement de latin et de grec, de la sixièèle à la première …

J’ai découvert dans cet beau livre une foule de choses, mais un peu dans le désordre. J’avoue ne pas avoir bien saisi le plan du livre qui n’est pas chronologique ... En vrac, donc, et en allers et retours, les différents thèmes : les débuts comme dessinateur-phare des studios Hergé et du Journal de Tintin, la forte culture technique d’un élève ingénieur, l’évolution de l’esthétique des visages et des corps, l’influence forte d’Edgar Pierre Jacobs (et l’agacement explicite de ce dernier), l’influence des événements politiques de l’époque (la guerre froide, le mythe de la nation française et du caractère bénéfique de la conquête romaine).

Mais surtout une image fantasmée du monde antique, la présence progressive de figures féminines, la nudité, les débauches antiques et les relations sexuelles débridées qui sont plutôt à attribuer au monde grec …

Bref, une nouvelle grille de lecture qui va me permettre de relire – une nouvelle fois – la collection complète des albums dans leur ordre chronologique - quand je serai revenue dans ma campagne - avec en mémoire ces références savantes et à présent évidentes.

Un travail de spécialistes réservé aux aficionados … un manuel irremplaçable !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Alix, l'art de Jacques Martin

Bien sûr, ce n'est pas donné, mais ce livre paru dans le cadre de l'exposition Alix-L'Art de Jacques Martin de 2018, est formidable pour tous ceux qui ont parcouru l'Antiquité sur les traces de l'éternel adolescent dessiné par Jacques Martin.

On y apprend ou découvre une foule d'informations.



Je ne savais pas par exemple, que Martin n'était pas Belge (né à Strasbourg, de père Français), ni qu'il se destinait à une carrière d'ingénieur, deux faits au fond, déterminants.

De son identité plurielle, de cette région tiraillée entre deux pays, naitra son héros ni gaulois ni romain.

De ses études, il gardera une passion pour la perspective.



Puis, vient l'installation à Bruxelles en 1946, ses années de formation influencées par Hergé et Jacobs, des débuts compliqués, les critique n'étant pas tendres sur l'évolution de son dessin, venant d'Hergé ("vous avez encore de sérieux progrès à faire" ou de Leblanc, directeur de Tintin (..."alléger certains traits, surveiller scrupuleusement l'orientation des ombres et musculatures", "les mains, les erreurs flagrantes de proportion, l'arrière-train du cheval est raté...").



Et puis, petit à petit, intégrant le studio Tintin au départ de Jacobs, dessinant à la chaîne les aventures d'Alix, il se fait un nom et produit l'oeuvre qu'on connait aujourd'hui, avec ses formidables qualités d'exposition des civilisations, son attirance constante pour le "perspectivisme" du trait et de l'histoire...et ses "défauts" récurrents comme l'absence de dynamisme du dessin, cette ignorance du sens du mouvement suggéré ou son héros paradoxal, qui ne rend jamais le monde meilleur ou plus sûr à la fin.



On apprend aussi que Martin n'était pas fan d'Enak (et on le comprend ô combien !), et que les dessinateurs de cette époque étaient de sacrés gentlemen.

Il faut lire les courriers adressés à Martin par Jacobs : "il s'agit du démarquage par trop flagrant de ma technique auquel vous vous livrez, ce qui vous a valu un succès auquel j'applaudis..." et la réponse de Martin "...si j'ai reconnu m'être inspiré de votre principe de découpage..", le tout dit avec beaucoup d'élégance et de respect.



L'album contient aussi quelques pages sur Lefranc baptisé "Un Alix des temps modernes". Mouais...



L'album en la forme est magnifique : 35 X 24,5 cm, 159 pages de papier épais de 130 g, fac-similés de toute beauté (et en particulier les tirages N&B)...Un bel investissement.
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L'art de Morris

Parcourir « L’Art de Morris » sera un agréable voyage aux côtés d’un cow-boy sympathique que l’on à l’impression de n’avoir jamais quitté mais dont on ne connaissait pas grand-chose de la vie de son créateur.
Lien : http://bdzoom.com/94826/patr..
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Alix, l'art de Jacques Martin

J'ai beaucoup aimé me plonger dans l'univers d'Alix au travers de ce bel album. Découvrir l'envers du décor m'a passionné. C'est un bel ouvrage qui devrait attirer les passionnés de BD et bien sûr d'Alix. Et même ceux qui ne le sont pas.

Un grand format bien documenté qui permet d'approfondir l'histoire de l'auteur et de son personnage
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Venise sur les pas de Casanova

Encore une fois, Canaletto, Bellotto ou Guardi ne sont que des prétextes à un exercice maintes fois effectué. N'aurait-il pas été souhaitable d’aller ne serait-ce qu’un peu plus loin ?
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Alix, l'art de Jacques Martin

La Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême consacre une exposition à l’art de Jacques Martin (1921-2010) et en particulier à Alix, personnage qui est né il y a tout juste soixante-dix ans. Dessinateur et scénariste, Jacques Martin a fait ses débuts au studio Hergé et dans le magazine Tintin. C’est dans ce magazine qu’il a fait paraître, en 1948, les premières aventures d’Alix, un jeune romain d’origine gauloise. Cette BD, qui a inauguré le genre de la BD historique en plongeant les lecteurs dans l’Antiquité, et en particulier dans les civilisations romaine et grecque, est au centre de l’exposition, avec des planches originales. Jusqu’en 1988, Jacques Martin a signé le scénario et le dessin des Alix, puis il s’est consacré uniquement à l’écriture. La série à succès (douze millions d’albums vendus, et des traductions en quinze langues) a été poursuivie après la mort de Jacques Martin, selon sa volonté. L’exposition présente aussi les autres créations de Jacques Martin, et notamment Guy Lefranc, une série qui met en scène, dans le monde contemporain, un intrépide journaliste-reporter.
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L'art de Morris

Superbe catalogue de l'exposition "l'Art de Morris" : un livre de référence sur le créateur de Lucky Luke !
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