Le but principal du terme darknet est politique. Il s’agit de faire peur, et en général de justifier des mesures répressives. Xavier de la Porte a tout à fait raison de comparer le terme darknet au terme « banlieue ». Dans les deux cas, on essaie de faire croire que la délinquance est limitée à un territoire donné (le problème, c’est toujours à l’extérieur). Dans les deux cas, nous sommes face à un terme flou, jouant sur les angoisses […], servant à attirer l’attention à bon compte et à obtenir du citoyen qu’il abdique son esprit et, paniqué, accepte les prochaines mesures liberticides.