Stéphane Ebner

« Un thé aux nuages », « A yeux clos », ça vous parle ? Non ?

Laissez-moi vous aider …

Dans le cadre de la dernière masse critique de Babelio, j’ai reçu « Tôa Moä », livre de Stéphane Ebner et de Nicolas Mayné, 2 artistes belges dont la fusion est un poème pour les yeux.

Entre illustrations foisonnantes de détails, colorées et idylliques, nous retrouvons à travers l’histoire un thème dont on a tous et toutes exploré ces contours : la cour de récré !

Cette cour de récré où nous avons expérimenté toutes les émotions ; cette cour de récré qui nous a vu grandir, choisir, jouer, rejeter, intégrer, s’allier,… ; cette cour qui n’est autre qu’une jungle, une jungle belle, sauvage, dure et chatoyante.

Pour le petit Loris, il ne s’agit au départ que d’un ballon égaré. Mais derrière chaque ballon de cour de récré se cache des rencontres, des découvertes et des surprises !

Seriez-vous prêt à revivre avec moi ce court instant récréatif pour une petite partie ?! :)

Ayant reçu ce livre par le biais de masse critique jeunesse je veux tout d'abord remercier très chaleureusement l'ensemble de l'équipe de Babelio de m'avoir sélectionnée à la rédaction de la critique de ce livre.



L'Opération masse critique jeunesse est une initiative parfaite qui permet de découvrir des livres et ainsi de pouvoir aussi les garder. Et je trouve que cela est génial.



Je dois donc déposer une critique sur le livre un thé aux nuages de Stéphane EBNER...



Je vais donc m'atteler à en décrire mes ressentis.



J'ai tout d'abord été surprise à la présentation du livre. En effet, celui ci est un livre en accordéon et j'ai pensé que cette configuration ne serait pas dans un premier temps pratique à la lecture.

Ensuite j'ai été surprise par le fait qu'il n'y avait pas à juste titre de lecture.

En effet, le livre se compose de dessins colorés et agréables à regarder, à rêver...

et ce qui est intéressant justement et a ce titre c'est qu'au fil de tourner les pages on se rend compte que finalement l'auteur semble autoriser le lecteur à imaginer lui même l'histoire et cela est plutôt judicieux en tout cas, c'est ce que j'en ai pensé... Chaque lecture est donc une nouvelle aventure ou l'imaginaire se déploie grâce à l'accordéon de pages colorées.

Et que la lecture d'un livre autorise son lecteur à donner de la voix à une histoire est une idée excellente car je trouve qu'elle invite le lecteur à rentrer dans l'histoire et en devenir aussi l'acteur... L'auteur invite le lecteur dans le cercle de l'écriture et de l'invention et il partage. De ce fait il transmets...

Et l'acte de partage c'est aussi ça l'écriture, la transmission d'un message, d'une opinion, d'une idée et d'une émotion...



J'ai donc aimé ce livre au final même si au départ j'était intriguée et surprise de ce manque de mots....

L'auteur m'a donc invité à définir et raconter mon histoire avec lui à travers ces images et je trouve l'idée excellente. Je suis rentrée dans ses pages à la recherche du lapin.. Dessiné et représenté sur les deux premiers dessins de ce thé aux nuages, titre inspirant à la sérénité.... j'étais donc un peu la "Alice" du pays des merveilles...



A la fin de cette lecture, j'ai trouvé aussi l’intérêt du livre accordéon, en dépliant toutes les pages, on se retrouve avec une très longue et belle frise pleines de couleurs qui ne forme qu'un seul et même dessin et cela est magique.... Il siérait parfaitement dans une chambre d'enfant par exemple...



De ce fait et pour toutes ces raisons j'ai aimé ce livre...



Je tiens à remercier Babelio et l'opération masse critique jeunesse. Je renouvellerais surement l'expérience... et je la conseille a tous

Je remercie Les éditions esperluette et aussi pour le marque page glissé à l’intérieur du colis...

Je remercie tout autant l'auteur Stéphane EBNER de m'avoir fait partager son univers et sa rêverie... Je lui souhaite d'autres dessins, d'autres couleurs bref d'autres rêves d'autres thés... aux nuages !!!!

Les éditions Esperluète ont le chic pour proposer des œuvres qui détonnent dans le paysage littéraire. Leurs livres émerveillent, surprennent, peuvent même parfois laisser dubatitatif mais jamais indifférent ! C'est le cas une fois de plus avec Tôa moä de Stéphane Ebner et Nicolas Mayné que j'ai eu le plaisir de recevoir suite à la dernière masse critique en date.



Quelque part dans une jungle aussi foisonnante que colorée, un timide loris coince son ballon dans un arbre. Ne pouvant le récupérer tout seul, il part à la rencontre des autres animaux pour trouver de l'aide.



Drôle de jungle que cette cour de récréation dans laquelle le petit loris tente de se faire une place comme il peut. Les illustrations sont tout bonnement magnifique, la végétation luxuriante de Nicolas Mayné rappelant celle de l'œuvre du Douanier Rousseau. Avec les visages d'enfants en noir et blanc qui m'ont ramené en enfance en rappelant à moi le souvenir du dessin animé Angela Anaconda, les illustrations teintent l'album d'un vif onirisme qui m'a fasciné.



Le texte est un régal à lire à voix haute, bien que j'aie été un peu déçu dans les attentes que le titre a suscité en moi. Je m'attendais à des jeux fantasques sur les sons de la langue et il y en a finalement très peu, le jeu sur les sons étant surtout exploité dans la chanson en anglais-français-yaourt des singes sportifs.



Et l'association texte-image crée une poésie remplie d'humour qui a su me cueillir (après deux ou trois relectures, je ne vais pas vous mentir !).



Je me réjouis de pouvoir le tester en animation, parce que je m'interroge vraiment sur sa réception par les enfants, tant le livre est singulier !

Un grand mur de briques surmonté d’une grille fait face à nous. Il abrite un parc, ou un jardin, en tout cas la flore y semble luxuriante et colorée.

L’envie vous prend de déplier le livre et de voir jusqu’où va ce mur. Il se déploie dans la continuité sur la quatrième de couverture. Un gros ballon rouge se trouve sur le trottoir au pied du mur. Deux mains poilues, très poilues, s’agrippent à la grille. Et oui, il y a aussi une trompe d’éléphant qui cherche à faire le mur, pour rattraper ce ballon.

Vous savez qu’une proposition vous est faite : renvoyer le ballon, ou le porter dans le parc et franchir le mur. On s’adresse à toi ou à TÔA ? Où est-il ? Qui est-il ? Envie aussi de savoir qui est ce MOÄ ? Suivons Stéphane Ebner et Nicolas Mayné, et nous aurons peut-être la réponse.

Sans rien dévoiler, je peux vous dire que le plaisir de lecture a été au rendez-vous.

>>> Merci aux éditions Esperluète pour leur participation à Masse Critique et merci à Babelio pour l’organisation.



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Le singe (un peu de recherche m’apprend que c’est en fait un loris) ne peut plus jouer car son ballon est coincé dans un arbre. Il cherche dans le parc quelqu’un qui pourrait l’aider. Il croise des animaux, un trio de garçons plumes d’indiens sur la tête, un groupe de primates aux tenues colorées faisant de la gym tonique et bougeant leur « baudi » etc. Beaucoup de ces animaux semblent portés un masque, un costume. Les auteurs s’amusent : le tigre a une tête de garçon, et inversement les membres du trio deviennent des ours. Techniquement d’ailleurs la tête des garçons semble dessinée à part et recollée sur le corps.

Jouer est une source de rencontres. Mais ces rencontres ne sont pas toutes réussies : on n’arrive pas toujours à jouer ensemble car cela peut se terminer par une frayeur, une course poursuite, une incompréhension ou bien, au contraire par une tasse de jus de salsifis partagée (mais cela aurait pu être du thé n’est-ce pas petite sotte ! ) ou une camaraderie naissante avec un éléphant, qui se dit volant - mais pas avec ses oreilles ! - mais finalement énormément trompeur… Qu’importe, lui et le loris se sont trouvés dans ce jardin aux couleurs extraordinaires qui explosent dans les pages du livre.



Les rencontres, mais aussi le jeu, dans l’image et les mots, la nature - aux magnifiques couleurs - sont au cœur de cet album surprenant et imaginatif. La mise en page est extrêmement libre, et le texte n’est pas en reste : onomatopées, mot étranger, rimes, clin d’oeil culturel. Un texte qui remue dans la page, parfois en bulle, parfois dans l’image. Si le dessin se déploie souvent sur une double page, parfois le décor disparaît, et sur fond blanc les personnages dansent, se rencontrent, se parlent.



« Qu’est-ce qu’on s’ennuie » dit l’un des garçons du trio d’indiens. On pourrait lui répondre : ouvre cet album, et tu verras, tu ne sauras pas où donner de la tête !

Un thé aux nuages est un très joli livre. L'objet est original puisqu'il s'ouvre en accordéon et se lit verticalement.

L'auteur nous emmène dans un univers onirique grâce à ses dessins d'une grande douceur, qui nous font passer des nuages à la forêt, à la découverte d'animaux et de personnages.

Sans texte, Un thé aux nuages laisse la place à l'interprétation individuelle et à l'histoire personnelle que chacun se construira en parcourant ce livre.

Merci tout d’abord à Masse critique qui m’a permis de recevoir ce joli petit livre pour enfant.

Je ne m’attendais pas à recevoir un livre sous cette forme d’accordéon… la forme est originale, ça me plaît ! Ensuite… surprise… aucun mot ! Aucun caractère imprimé, seuls des dessins rythment les vues.

Je vous propose de résumer ce livre… bien sûr, comme il n’y a pas d’histoire racontée, ce résumé sera très personnel et subjectif !



Un paysage, calme, tranquille, avec dans le lointain une petite maison qui apparaît. Pour y arriver, un chemin s’offre à nous. Un chemin qui nous emmène au milieu des arbres. Puis… oh surprise, un lapin apparaît ! Irait-il comme nous dans la maison entr’aperçue au loin ? Mais la noirceur arrive, un danger peut-être, au milieu des arbres… le lapin disparaît peu à peu, seules sont visibles ses deux oreilles…

Enfin, nous arrivons dans un village… un peu intimidant de prime abord ! De grandes et grosses maisons, une église… puis une fois sorti du centre, les maisonnettes sont plus menues et chaleureuses. Un autre invité surgit : un beau cerf… qui se dirige vers la maison avec nous. Il faut longer un lac… mais vite car tout s’obscurcit à nouveau… serait-ce des yeux qui nous observent ? Enfin une main apparaît, nous accueille, nous rassure. Puis cette main tend quelque chose… et nous pouvons enfin boire. Entre amis. Et observer la nature autour qui vit.



En me relisant, je constate que je n’ai pas aperçu les nuages du titre : pas grave, on peut dire que les nuages représentent la rêverie !

En tout cas, j’ai beaucoup apprécié de livre qui laisse la part belle à l’imagination, et qui est lui-même très poétique. Les dessins sont beaux, nets et en même temps un peu diffus : les jeunes « lecteurs » ne seront donc pas perturbés par un dessin aux contours trop irréels.

Plusieurs styles coexistent également dans le dessin : le premier village me fait penser à du cubisme, d’autres ensembles à du Matisse (impression de collage), …

Et comme le dit si bien la critique de Rapha511, ne pas hésiter à déplier tout le livre et à le regarder dans son ensemble : je n’y aurais pas pensé, mais c’est une très belle frise verticale. Merci encore à Babelio et à l’auteur !

Passée la première surprise, le récit graphique s’ordonne sans un mot et ne reste plus que le sentiment de se sentir heureux.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Un titre à découvrir en prenant le temps. Le temps de lire entre les lignes, de comprendre les émotions et de souffler entre chaque page. Un ouvrage où les images et les mots dialoguent et donnent corps à l'immédiateté parfois difficile et trop souvent nécessaire de la parole.