Et tout-à-coup, le souvenir m'est apparu.
Ce goût c'était celui du petit morceau de madeleine que, le dimanche matin à Combray, ma tante Léonie m'offrait après l'avoir trempé dans son infusion de thé ou de tilleul.
Et comme dans ce jeu, où les japonais s'amusent à tremper dans un bol de porcelaine rempli d'eau, de petits morceaux de papier jusque là indistincts qui, à peine y sont ils plongés, s'étirent, se contournent, se colorent, se différencient,
deviennent des fleurs, des maisons, personnages...