Franzen n'avait pas tort, songeait-il, à propos de ce moment qui précède l'écriture d'un roman. C'était un moment agréable, oui. Car tout ce que vous voyiez et entendiez était du grain à moudre potentiel. Tout était malléable. Votre esprit pouvait construire une ville, la remodeler, puis la raser, tout cela pendant que vous étiez en train de prendre une douche, vous raser ou pisser. Toutefois, dès que vous vous lanciez pour de bon, ce n'était plus pareil. Chaque scène que vous écriviez, chaque mot, réduisait un peu plus vos options. Finalement, vous étiez comme une vache qui descend en trottinant une glissière étroite sans autre issue que...
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