Je craignais fort de l'aimer jusqu'à la fin de mes jours, de toujours me demander à quoi cela aurait ressemblé de passer ma vie avec lui à Green Hill. J'étais taraudée par ce désir comme quelqu'un qui ne peut qu'idéaliser la vie qu'il a choisi de ne pas mener. Mais assise devant cette table en pin, je savais que si j'avais accepté la proposition d'Israel, j'aurais été également pleine de regrets. J'avais finalement choisi les regrets avec lesquels j'avais le moins de difficultés à vivre, voilà tout. J'avais choisi la vie avec laquelle j'étais en accord.