Susan Bates

Ehhhhh ouiiiii. Encore des trucs de Noël, pour le quatrième mois d'affilée. Mais bon, cette fois, c'est sûr, c'est fini (jusqu'à l'an prochain). Et ce numéro propose un équilibre agréable entre lesdits trucs de Noël et le reste. En fait, s'ils étaient tous comme ça pendant quatre mois, ce serait nickel.



Ce numéro s'ouvre sur une jolie enveloppe à destination du Père Noël, pour laquelle le kit est fourni dans l'édition papier.

Suivent les habituels mots réconfortants de Julian Odessa et une grille feel-good, puis la dernière maison britannique du Stitch-a-Long (le dernier emplacement sera une plaque ou quelque chose du genre) : Canterbury. Avec son jardin enneigé et son sapin, c'est aussi une broderie de saison !

La double-page suivante introduit la série qui remplacera celle-ci : « trucs de saison », par Emma Congdon. Pour Janvier, des pétards (du nouvel an), des livres, deux carrés de couleur. Ça a le mérite d'être rapide à faire, mais il faut aimer le concept... je préférais les maisons, clairement. En fin d'ouvrage, puisque les lieux emblématiques du Royaume-Uni ont tiré leur révérence, un autre nouveau Stitch-A-Long qui sera composé de neuf mandalas commence avec le premier des messages positifs prévus. C'est... criard, perso je suis pas fan. Clairement, si je dois faire un SAL cette année, ce ne sera pas un de ces deux-là mais celui « broderie pastel » du mag concurrent...

L'alphabet du mois présente 36 motifs hibou (adaptables sans les lettres et chiffres). Ils sont mignons et rigolos, on regrettera juste que certains soient des doublons dans d'autres couleurs ou en mode miroir. La rubrique « Ready, Steady, Stitch » propose trois designs d'étiquettes rapides à faire (pour de vrai, cette fois), toujours à partir de six coloris seulement, quant au projet « pause thé » qui conclut le volume, il s'agit des syllabes « Fa la la Ho ho ho » à broder ensemble ou séparément.



Voilà pour les rubriques régulières.



Et pour le reste ? Beaucoup de projets saisonniers, évidemment : celui de la couverture est un assortiment de boules de Noël aux tons très doux qui peuvent se broder en grand tableau ou individuellement. Susan Bates s'est surpassée ! Une adorable petite souris de Noël par Amanda Butler, dont la taille relativement réduite en fait un bon projet rapide (mais pas de dernière minute non plus, le mag annonce dix heures, sachant que perso je mets toujours le double voire triple de ce qu'ils disent...). Il y a aussi un petit tableau canin très sympa et douze mini-motifs saisonniers (deux heures annoncées, j'ai fait le poinsettia avant-hier, ça m'a pris plutôt 3h30). On commence à avoir l'habitude du diorama « mini-boîte en métal », ici c'est le désert et une mini-crèche avec les personnages en 3D. Vers la fin, la troisième et dernière partie du tableau de Noël géant « village enneigé » d'Amanda Butler. Vous pouvez ne broder que ce morceau... ou récupérer les deux numéros précédents et vous attaquer à la fresque entière (218 heures prévues, 22x66cm : un monstre !).



Mais il y a aussi des trucs sans rapport !

Besoin de cartes de remerciement ? Quatre petits visuels animaliers suivent (livre à vous de broder d'autres mots sur les espaces prévus, d'ailleurs). Également un très joli jardin anglais par Maria Diaz, qui n'a toutefois rien à voir avec les paysages réalistes de ses propres livres, c'est plus un tableau d'éléments séparés (et d'ailleurs séparables). N'y connaissant rien de rien à la mode, je serais bien incapable de citer la marque du sac sur le projet de Durene Jones, pour lequel une bandoulière est à broder séparément et à fixer dessus. Une chose est sûre : c'est original !



Comme pour les deux numéros précédents, difficile pour moi d'attribuer une note. Il y a des grands trucs, des petits trucs, des trucs pour les gens qui fêtent Noël et des trucs pour les autres. Mais ce ne sont pas les seuls critères à prendre en compte : qu'est-ce que je suis susceptible de broder parmi tout ça ? Qui me fera ressortir cet opus de ma biblio ? Est-ce qu'il y a des pièces qui m'ont particulièrement tapé dans l’œil, qui m'auraient fait acheter ce numéro si je n'avais pas été abonné ? A cette dernière question, la réponse est malheureusement « non ». J'aime beaucoup la maison de Canterbury, c'est vrai. Il y a quelques projets « peut-être » (le panneau « désert » du diorama, certains éléments du jardin...) et j'ai prévu de réaliser certains des mini-motifs en plus du poinsettia déjà fait. Mais globalement, on ne peut pas dire que le numéro m'emballe. Les deux nouveaux stitch-a-long, notamment, sont particulièrement décevants (et c'est parti pour 12 et 9 mois chaque...), là où les deux précédents apportaient un vrai plus.



Bref, je ne peux pas, objectivement, mettre de mauvaise note... mais... vous avez compris.



Pour un aperçu des projets mentionnés dans cette critique, rendez-vous sur mon twitter ici : ( https://twitter.com/Svet_Mori/status/1729858265910034743 ) !

Les numéros d'été des magazines de broderie ont toujours été mes préférés, mais les quelques projets dévoilés dans l'aperçu de celui-ci à la fin du numéro précédent me laissaient craindre un opus qui me laisserait froidasse. D'autant qu'entretemps, le Stitch Idées nouveau s'est également pris les pieds dans le tapis...



Finalement, il y a quand même des trucs sympa dans ce numéro estival, même s'il faut avouer que l'ambiance n'y est pas vraiment. Ça ne fleure ni l'été, ni la chaleur, ni même les vacances. En revanche, on y trouve petits et grands projets, même si la balance penche cette fois du côté petits.



Au rayon des grands trucs : le superbe tableau « rue italienne fleurie » d'Amanda Butler mis à l'honneur sur la couverture, un coussin « natation » et un très joli vase fleuri, accompagné d'un petit motif assorti.

Tout le reste oscille entre le « petit-moyen », le vrai « petit » et même le carrément « mini ». Maria Diaz propose d'originales danseuses dont le tutu est composé de longs points droits ainsi qu'un pique-aiguilles au motif de montre. Durene Jones, huit illustrations saisonnières de souris facétieuses (en train de construire un château de sable, faire du bateau...) ainsi qu'un très joli petit tableau libellule à réaliser avec du ruban. Si, sur le papier, l'alphabet éléphants ne m'intéressait pas particulièrement, il faut avouer que Fiona Crouch les a rendus très mignons. Ses mini-motifs pour orner un élastique à cheveux sont plus anecdotiques, en revanche... Il y a aussi un superbe motif de dentelle bleue par Cheryl Mc Kinnon (que j'ai envie de broder, mais pour faire quoi, ça...). Emma Congdon sort, elle aussi, de son registre habituel avec des voitures pour un coussin d'enfant, à compléter par des pompons en guise de roues... un visuel hélas super basique.



Du côté des rubriques régulières, même constat mitigé. La grille de Julian Odessa n'est pas particulièrement inspirée (mais ses mots font toujours du bien au moral, par contre !), la rubrique « Ready, Steady Stitch » limitée à six coloris propose des pochettes pour lesquelles les trois créatrices ont proposé des concepts rigolos (mais perso, j'accroche pas), le Stitch-a-Long « calendrier », un peu plus travaillé qu'à l'habitude, montre cette fois un parasol, un cube de glace et un... tuyau d'arrosage (ce n'est pourtant pas vraiment à ça qu'on associe illico à l'été) tandis que celui du mandala... est mignon. Les couleurs sont vives, mais vu qu'il s'agit d'un arc-en-ciel... ça passe. C'est encore le « tea break » qui s'en sort le mieux, avec un très joli mini-motif fleuri et une aiguille.

Et si, habituellement, le numéro d'été propose au minimum deux projets en cadeau dans sa version papier, cette fois, il n'y en a qu'un, dont on aura la seconde partie le mois prochain... et il s'agit d'un port, malheureusement pas spécialement inspiré (lui non plus).



Bref, l'ensemble du numéro me laisse un sentiment mitigé. Il y a de belles choses, indéniablement. Et pour tout le monde. Mais... mais ça manque de destinations de rêve, de soleil, de... trucs de saison en fait. Le même aurait pu sortir n'importe quand sans que ça ne fasse la moindre différence, et le petit macaron « 67 * SUMMER * designs » sur la couverture frôle la publicité mensongère.



Alors certes, on ne doit pas noter un livre sur ce qu'on en attendait, mais ce qu'il *est*. Mais même de ce côté-là, le constat n'est pas fifou... A ce stade, ne reste plus à espérer que le concurrent direct fera mieux.

Habituellement, ce sont des kits à broder qui accompagnent les éditions papier des magazines de point de croix britanniques. Mais pour Janvier, The World of Cross Stitching nous offre cette fois un livre de tout de même 38 pages en semi-grand format, présentant un total de 28 tableaux pensés pour la réalisation de cartes de vœux.



Dans la pratique, ce sont surtout deux séries sur les six qui collent le mieux à cet usage. « Super stitches » d'Emma Congdon, puisqu'il s'agit directement de quatre messages dans un style comics sur le thème, vous l'aurez deviné, des super-héros ; ainsi que « Top trunks » de Lucie Heaton, avec quatre éléphanteaux fêtant un anniversaire, dans le style mignon qu'on lui connaît. Vu les grands espaces vides, mieux vaut les broder sur toile teinte !



Durene Jones propose quatre motifs aux tons pastels super détaillés, deux convenant effectivement pour un anniversaire et le nouvel an, les deux autres... sans aucun rapport avec le sujet, mais tellement beaux ! Même constat du côté de Rhona Norrie : la cigogne-facteur ne pourrait être plus explicite, mais les trois autres motifs peuvent finalement servir à un peu tout.



A noter que tous ces diagrammes sont de taille plus « moyenne » que petite, les éléphanteaux dépassant tous les 60 points de côté, les autres 50.



Susan Bates et Cheryl McKinnon proposent elles aussi quatre motifs de cette taille, mais aussi deux plus petits pour un total de six chacune. La première sur le thème des arts du fil, avec des messages rigolos qui n'empêchent pas de broder juste l'illustration. La seconde, sur le thème des abeilles, avec des motifs aussi mignons que colorés. Pas de message. Le rapport avec le concept du livre ? On cherche encore. Mais c'est joli, estival, et sa série est celle aux dimensions les plus raisonnables.



Le contenu est donc au rendez-vous, même si finalement, le côté « cartes de vœux » n'est pas toujours très présent.

Si dans la vraie vie, le printemps arrive timidement (le cerisier local n'est même pas encore fleuri ici...), du côté des mags de broderie, il est déjà bien installé, pour ne pas dire que les beaux jours pointent déjà le bout de leur nez.



C'est, en tout cas, l'impression que l'on a devant le magnifique (et très grand) tableau à l'honneur sur la couverture. Pour une fois, ce n'est pas la taille du truc qui m'effraie (ça pourrait pourtant), mais son niveau de complexité avec tous ces petits détails. Oui, moi qui mets des quarts de points partout sur mes propres diagrammes. Et que serait une création d'Amanda Butler sans blend (deux fils de couleurs différentes en même temps) ? Ici, il n'y en a qu'un seul. Bref, c'est très très beau et ça donne envie, mais mieux vaut avoir patience et expérience !



Ce n'est pas le seul projet du genre dans cet opus : Maria Diaz, elle aussi reine du détail, nous a concocté une vue de cuisine cozy bourrée de petits éléments. Un régal à regarder... mais à réserver là encore aux plus téméraires !



Si c'est la complexité qui vous fait peur et non la taille, alors peut-être craquerez-vous pour le panneau champêtre en relief trompe-l’œil d'Emma Congdon, utilisant seulement deux coloris.

Trop sobre pour vous ? Alors le chat arc-en-ciel de Jane Prutton, suite du chien du mois dernier, est peut-être ce qu'il vous faut. A moins que vous ne préfériez les joyeux aliens de Jenny Barton...



Tout ça, ce sont de *très grands* tableaux, qui feraient presque passer le cheval à bascule pastel de Durene Jones comme de taille modeste. Dans les faits, il est quand même moitié moins grand, mais n'en reste pas moins tout sauf petit. Les deux poupées de Susan Bates sont, elles aussi, d'un certain gabarit !



De taille moyenne « pour de vrai », il reste les trois oiseaux sur une branche fleurie dont les fournitures constituent le cadeau de la version physique (pensé pour une carte, mais tout autant adapté pour un marque-page ou un petit tableau), quatre cartes printanières au couleurs chaudes par Durene Jones, le bout de mandala du mois (jaune, fleuri, peut-être un peu criard mais tout de même plus joli que les fleurs de Mars), les cœurs de la rubrique « Ready, Steady, Stitch » où les trois créatrices proposent chacune un paysage avec les six mêmes teintes pastel et un souvenir du Japon de Julian Odessa.



Mais si vous préférez les petits motifs ? L'autre Stitch-a-Long, celui avec les carrés de couleur, vous propose ce mois-ci une marguerite, un carré vichy, la lumière du soleil (en deux couleurs !!!) et un violet uni figurant le lilas. On a vu pire. Il y a également le médaillon de la « pause thé » (que j'ai réalisé avec des restes de fils et posté ici : https://twitter.com/Svet_Mori/status/1770230075209797669)... et surtout, les flacons de parfum de Fiona Crouch dans l'alphabet du mois. C'est simple, c'est beau, avec des flacons de toutes formes, dans des teintes assez pastel. Depuis deux mois, la dame nous gâte !



A me lire, on pourrait penser que je suis super emballé... et pourtant, il n'y a pas grand-chose pour moi dans cet opus ! Mais les projets sont tellement BEAUX (oui, cette fenêtre fleurie, je ne m'en remets pas... j'ai envie... mais rah, j'en bave déjà assez avec un autre projet qui n'est même pas aussi complexe !) et dans des styles variés que l'unique reproche à faire, ce serait le règne presque sans partage des très grands tableaux... A savoir, donc, avant de craquer.

Avec sa couverture tout en roses pastels, qu'il s'agisse de la maquette ou du projet-phare, cet opus de « The World of Cross Stitching » ne passe pas inaperçu, évoquant les pétales de cerisier qui, d'ici deux mois, voltigeront dans tous les sens.



Évidemment, le printemps est à l'honneur à travers quelques-uns des projets : une grosse couronne florale de saison d'Amanda Gregory, de petits motifs « fruits et fleurs » de Susan Bates, et enfin un gros sampler pastel de MiruMakes, divisible en motifs de petite taille.

Côté fêtes de saison, la St David, célébrée au Pays de Galles, est présente via la petite souris du mois en costume traditionnel local, tandis que les trente jours du ramadan figurent sur un très joli calendrier de petits motifs (là encore, libre à vous de faire le projet entier, ou de ne récupérer que ce qui vous intéresse) par la désormais habituée Perry Abdel-Hadi.



Mais si le printemps vous évoque plutôt les allergies, il y a aussi des projets plus « génériques » : un motif de taille modeste et tout en aplats de couleur d'Elmer l'éléphant (constituant le kit de la version papier), le gros ourson pastel figurant sur la couverture, de magnifiques chiens par Jenny Barton (personnellement, j'ai eu un gros coup de cœur pour le berger allemand, mais tous sont très beaux !), un petit guépard dans la rubrique « à la demande » de la même Jenny Barton, quatre portraits féminins sur fond pastel dans le style de Quibe, des pancartes textuelles par Emma Congdon sur le thème du télétravail, sans oublier l'alphabet du mois sur le thème des fées, et qui constitue, malheureusement, le maillon faible de ce numéro, entre le style simple et imprécis et les répétitions en mode miroir ou changement de couleur... peut-être à proposer à un enfant pour l'initier.

Enfin, n'oublions pas le stitch-a-long pastel de Durene Jones : cette troisième partie, d'assez grande taille, étant consacrée au fil.



Un numéro que je recommanderais sans hésiter à qui voudrait découvrir le magazine, avec vraiment des projets pour tous les goûts, dans tous les styles et toutes les tailles. Ne vous fiez pas à sa couverture très rose ; s'il est vrai que les teintes pastel sont très présentes cette fois-ci, la variété des projets proposés a tout pour séduire !

Après vous avoir fait découvrir, il y a quelques jours, le mook japonais Stitch Idees, j'ai réalisé que les magazines anglophones n'étaient peut-être pas plus connus du public français. Ça tombe bien, le tout nouveau CrossStitcher était dans la boîte aux lettres ce matin...



Comme il s'agit de ma première critique du titre, celle-ci vous présentera non seulement les projets du numéro, mais surtout le magazine lui-même.



Chaque numéro propose des projets originaux, mais aussi des rubriques que l'on retrouve d'un mois sur l'autre.



Côté lecture, quelques pages « nouveautés » présentant les livres de broderie sortis ou sur le point de (anglophones naturellement) , les nouveaux articles de merceries partenaires ou créateurs indépendants (là encore souvent au Royaume-Uni, normal), le courrier des lecteurs et deux interviews, une grille de mots croisés et un sudoku.



Côté broderie, il y a de quoi faire.

La particularité des deux gros magazines britanniques de point de croix (l'autre étant « The World of Cross Stitching », auquel je suis également abonné), c'est d'offrir avec leur version papier un petit kit à broder. C'est sur le diagramme du projet du mois que s'ouvre CrossStitcher : cette fois, il s'agit de boucles d'oreilles « fleurs et fruits » à choisir parmi douze mini-motifs. Naturellement, rien ne vous empêche de réaliser lesdits motifs sur de la toile standard.

Vient ensuite un encart par Julian Odessa, pixel artist tombé dans le point de croix. En plus d'un diagramme de petite taille, parfois saisonnier, parfois avec un petit message feel-good comme cette fois-ci, il livre également ses pensées, sa façon de voir toujours le verre à moitié plein. Sa rubrique remonte systématiquement le moral !

Il y a toujours eu des SAL (stitch-a-long, un projet sur la durée révélé au fur et à mesure) dans les magazines, CrossStitcher en compte désormais deux pour 2023 : le premier consacré à l'architecture régionale britannique (la maison de ce mois-ci nous emmène à Glastonbury et est pleine de charme), le second aux lieux emblématiques du Royaume-Uni avec quatre mini-paysages.

Envie d'un challenge avec une sélection précise de fils et un thème à respecter ? Trois créatrices proposent leurs réalisations (cette fois, des cartes de mariage estivales dans des tons pastels). Pour prendre un peu d'avance, les consignes non pour le numéro suivant, mais d'encore après sont également incluses. Rien à gagner, c'est juste pour le fun !

Chaque numéro (sauf le prochain, celui d'été étant toujours un peu spécial) propose un abécédaire (pouvant éventuellement être brodé sans les lettres, comme ici). On a ainsi 36 mini-tableaux de 30x30 points avec des montgolfières au dessus de champs, montagnes, forêts...

La dernière page propose depuis peu un mini-projet à réaliser sur un après-midi/soirée ; il s'agit cette fois d'une abeille dans une couronne de fleurs.



Toutes ces rubriques « fixes » présentent des projets de petite taille, en marge des réalisations qui font la une.



C'est ainsi que l'on découvre un tableau floral printanier (avec des éléments pouvant là encore être brodés seuls) par Amanda Butler, des cartes de fête des pères sur le bricolage par Faye Walsh, des cartes à jouer, des oiseaux en style scandi, un superbe tableau « mariage » et de délicates marguerites par Maria Diaz, des dioramas lapin ADORABLES par Durene Jones, et des feuilles de plantes exotiques par Susan Bates. En fin d'ouvrage, la seconde partie du tableau géant consacré au couronnement, suivant celle du mois dernier.



Il y en a donc pour tous les goûts, avec des projets saisonniers, mais pas seulement (en revanche, j'espère que vous aimez Noël parce qu'à partir de Septembre-Octobre, vous ne boufferez plus que ça jusqu'en Janvier, mais j'en parlerai dans les critiques des numéros en question). Les mêmes noms reviennent souvent au sommaire, donc si vous appréciez un style en particulier, vous trouverez probablement toujours quelque chose pour vous dans chaque numéro.



Pour ma part, j'aime bien celui-ci, même si ce n'est pas non plus l'un de mes préférés. Pas de projet coup de cœur, vous savez, le genre que vous SAVEZ que vous broderez au premier coup d’œil, mais des petites choses sympa dans lesquelles je piocherai avec plaisir. Probablement la montgolfière « 7 » avec le bateau de croisière, parce qu'on ne se refait pas. Et le paysage nocturne des lapins campeurs, décidément vraiment très beau.



Pour qui voudrait découvrir CrossStitcher, ce numéro est en tout cas un plutôt bon exemple de ce que l'on y trouve, et plus intéressant que le précédent qui était vraiment très très orienté « couronnement ».