J'ai beau avoir vu beaucoup de bâtiments déserts, celui-ci l'était davantage que les autres. Il symbolisait l'échec de la pérennité des bibliothèques. C'était un autel élevé à l'oubli, à la dispersion des souvenirs, à l'atomisation des idées comme si elles n'avaient jamais été formées, à l'évaporation des histoires comme si elles n'avaient ni la consistance ni le poids qui les aurait reliées ) la terre, à nous et, surtout, à l'avenir encore inconnu.