Monsieur Terret m'aimait bien. Il m'avait surnommé "Crayon de soleil" à cause de ma gaîté et de l'optimisme effréné qui se dégageait de mes copies. " Lili, garde-toi bien de ne rien changer même si l'optimisme tutoie souvent la naïveté, le soleil est rare de nos jours..." me confia-t-il un jour où j'avais dû me surpasser dans mes éloges humanistes.