Elle la connaît cette dévoration des hommes remplis de désir. Ce regard fauve, presque grossier, tellement carnassier parfois qu’il lui faut presque se retenir de se retourner et de leur tomber dessus.
Ça va tu me déshabilles comme tu veux la marchandise te plaît.
Tous ces hommes qui parlent qui parlent.
Qui l’appellent Awa.
Qui la tchipent quand elle passe.
Qui lui disent ma chérie viens.
Qui font semblant de se fâcher si elle ne répond pas. (Awa beauté, page 76)