Elle se lève pour faire quelques pas en déplissant sa jupe, Il se permet un commentaire élogieux sur son physique. Ça l’agace tellement quand ce n’est pas le moment ! Elle se dit souvent, depuis qu’elle est entrée dans la quarantaine, qu’elle ferait mieux de s’en réjouir, mais ce n’est pas si simple. Elle n’a jamais trouvé le bon équilibre entre le besoin de plaire et la répulsion que provoquent chez elle les regards débauchés sur son corps lorsqu’elle emprunte les tapis roulants ou les escalators. Ces machines infernales dans les galeries marchandes et les aéroports lui font penser aux lignes d’abattage où l’on inspecte les quarts de bœufs.