Olympe de Gouges, née Marie Gouze, en 1748, écrit là l'œuvre qui en fait une des figures du féminisme. La Déclaration des droits de la Femme et de la citoyenne est une réécriture de la Déclaration du Droit de l'homme et du citoyen (DDHC). Olympe de Gouge reprend la DDHC de 89 et y ajoute la mention du nom "femme", qui, d'après elle, est au second plan, dans la DDHC initiale. A la fois ironique et grinçante, la critique est acerbe mais toujours destinée à faire évoluer la condition de la femme.
en ces temps de révolution, Olympe de Gouge tente une révolution dans la Révolution.
Malheureusement, en 1791, l'année de sa publication, la Déclaration des Droits de la Femme et de la citoyenne passera quasiment inaperçue. Et Olympe de Gouge vivra une fin tragique en étant condamné à la guillotine en 1793 après la parution d'un pamphlet jugé contre révolutionnaire.
Ce n'est que bien plus tard que La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne sera réhabilitée. En effet, c'est en 1981 que l' historien Olivier Blanc va s'intéresser à Olympe de Gouge et permettre à cette œuvre de sortir du néant.
Aujourd'hui, la Déclaration des Droits de la France et de la Citoyenne est une des œuvres régulièrement étudiée au bac de Français.
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Un livre rempli de subtilité et d'ironie implicite. Le livre est très connu tout d'abord. Il est très bien écrit et c'est un très bon livre dans le cadre d'une étude approfondie du texte afin de tout percevoir. C'est aussi une livre de dénonciation pour l'époque, on retrouve d'ailleurs plusieurs passage où l'auteur laisse explicitement sa pensée profonde.
Néanmoins je n'ai pas réussi à rentrer dans le livre. Je ne suis clairement pas habitué à ce genre de livre et c'était difficile de le lire jusqu'au bout. Je n'ai pas un très bon souvenir de ce livre mais il est à lire tout de même.
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Le cocu imaginaire offre le premier modèle de ces personnages dont les souffrances vont constituer l'essence de la comédie. Celle-ci donne, avec Arnolphe et Agnès, l'image des rêves, des désirs, des passions qui agitent le corps et le cœur des hommes. Et l'éveil d'Agnès, malgré la soumission où l'a tenue son tuteur, pose directement, à une société qui ne l'avait jamais entendue avec autant d'acuité, la question de l'éducation des filles, et celle de leur liberté. L’École des femmes marque ainsi une date dans l’œuvre de Molière et dans l'histoire du théâtre lui-même : elle élargit le champ de la comédie à la peinture de l'homme et de la société, et affirme la dignité et la richesse du genre comique.
Le ressort majeur de l'intrigue est un quiproquo. D'abord, le double nom porté par Arnolphe. Il se fait appeler M. de la Souche. Ensuite, son double domicile, le sien et celui où il enferme Agnès. Ce qui engendre jusqu'au bout la méprise de son rival qui le met dans la confidence.
Résultat, la jeune fille s'échappe à son tuteur pour épouser un jeune homme qu'elle aime.
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