Pourtant, partout autour de lui, des gens s’affairaient. Leurs
visages fatigués gardaient une certaine sérénité. Certains
faisaient la chaîne avec des seaux pour tenter d’éteindre les
incendies allumés par les pots à feux anglais, sous l’oeil sévère
d’un religieux muni d’un ostensoir qui se répandait en prières
pour demander à tous les saints du Paradis de contenir le brasier.
D’autres vaquaient à leurs occupations, comme si la guerre n’était
qu’une parenthèse dans leur quotidien.