Quand on n’a pas souffert, je crois qu’on ne sait pas aimer. Moi je n’ai jamais été riche d’argent, mais j’étais riche de tendresse, d’affection, et je manquais peut-être de pitié pour les pauvres ; je m’apitoyais sur la douleur, mais je ne la comprenais pas. Dieu a voulu que je fusse malheureuse, notre amitié est née pendant ce temps-là. Je vous aime, Jean, infiniment et pour toujours. Je vous aime comme je ne vous aurais jamais aimé si j’étais restée heureuse. Les larmes, voyez-vous, sont nécessaires, elles préparent les joies, elles élargissent les cœurs.