Lorsque les militant.es transphobes parlent de "mutilations sur des corps sains", je me demande toujours pourquoi cette opinion ne vaut pas aussi pour la chirurgie esthétique, la vasectomie, la ligature des trompes ou l'avortement. Je me demande toujours de quel corps sain ils et elles parlent. Ceux que la dysphorie terrasse, que l'on détruit à coups de troubles alimentaires, de dépressions et de haine de soi ?