Istanbul est une ville de portes. Je ne sais pas si c'est parce que je suis venue à la recherche d'une en particulier, mais je ne me souviens d'aucun autre endroit qui m'ait autant frappée par ses portes. Chacune est minutieusement travaillée. Non seulement les portes des mosquées et des palais, mais aussi les portes ordinaires, celles des maisons, des petits établissements. En majorité, elles sont en bois. Presque toutes sont ornées, ouvragées, et il faut du temps pour les apprécier. A chaque coin de rue, je me retrouve devant une nouvelle porte qui m'attire pour des raisons différentes : taille de la serrure, complexité des motifs, couleur du bois, poids, odeur.