Les robots étaient incapables de percer la magie aléatoire et si délicate de l'inspiration, de saisir comment une idée venait à un artiste, comment elle prenait naissance dans son cerveau, telle une perle façonnée par le hasard et les revers de la vie intime, peaufinée par l'émotion et la sensibilité, tout ce qui rendait les humains infiniment humains, et infiniment vulnérables. L'originalité, l'ambiguïté, la beauté procédaient de ces imperfections, de ces failles, de ces doutes.