Dominique possédait ce don, constata intérieurement Candice, et pas pour la première fois, d'embarquer ses interlocuteurs dans un autre monde, rien qu'avec le pouvoir de suggestion de sa voix.Candice se trouvait transportée rue de Bruxelles, dans la dernière demeure de l'écrivain ; elle y était : elle sentait l'odeur d'encaustique de ce grand escalier, les plats préparés en cuisine, elle voyait la lumière du jour éclairer la cour intérieure et les vitraux (...) La dernière phrase d'Emile Zola fut celle-ci : Nous irons mieux demain...