Le visage de la jardinière s'éclaira et elle attendit patiemment que les trois jeunes gens s'éloignent. Quand leurs silhouettes et leurs effluves eurent disparu, elle se dirigea vers le jardin. Dans l'air continuait de vibrer la force de leurs sentiments : l'enthousiasme mais aussi la tension liés à cette journée. Tiaré avait appris à se fier aux diverses odeurs, aux humeurs et aux nuances de parfums qui imprégnaient l'atmosphère. Une capacité de perception que la majorité des gens avait perdue.