Thiébault de Saint-Amand

Voilà une lecture que je vais vite oublier.

Armand papi de 85 ans se retrouve dans une maison médicalisée au rabais. Il est infect avec tout le monde, manipulateur. Il pousse son vice très loin en éloignant ses colocataires de manières abrupts. Et puis un jour sa vie change, quand Elisabeth débarque mais pas dans le même couloir que lui.

Je suis désolée mais je vais être odieuse. Pour moi ce roman n’avait que de bien la trame. Le titre et la couverture étaient accrocheurs mais je suis descendue bien bas. Je n’ai pas compris où voulait en venir l’auteur.

Je m’attendais à un petit polar rigolo dans une maison de retraite. Il n’y a eu aucune suite.

Je m’attendais à une jolie romance entre personnes âgées et bien j’ai eu un peu de mal. Le personnage principal essaie de nous faire rire mais il tombe à plat complet. Les joutes verbales sont d’un ennui mortel. Des passages forts sympathiques pour retomber comme un soufflé.

Et puis quand débarque la révolution de la maison de retraite, je me suis dit sympa on aura de la maille pour un bon livre. Et que nenni, cela tombe à plat complet.

Je n’ai pas compris le but du roman et surtout la fin qui n’avait ni queue ni tête.

Je m’excuse auprès de l’auteur mais pour moi c’est la catastrophe. Heureusement que c’est bien écrit et que parfois des passages font sourire mais ce mélange de fil conducteur je n’ai pas accroché.

Bah mon gars, allez, installe toi, prends une bleue, ferme tes mirettes et écoute l'histoire du bouquin de Thiébault de Saint-Amand.



L'histoire se passe à Paname après la 1ere guerre. Phil Mazelot est un ex perdreau. Entiflé à sa régulière, il ne dit pas "non" à quelques petits extras, sans payer c'est pas trompé ! D'ailleurs, en parlant de payer, il serait un peu rapiat sur les bords que cela ne m'étonnerait pas. Mais Phil, c'est un mec de la grande ville, il ne se sent bien qu'à Paris.

"Depuis que j'ai passé Lyon, c'est grand soleil. J'ai tellement chaud que la veste me colle dans le dos. C'est pas sain un temps pareil en automne. Un coup à te filer des idées fixes. Incontestablement, les paysages sont magnifiques, mais les violons au bord des routes qui te jouent Sérénade pour trois lézards, avec leurs "tss tss tss tss", ça aurait tendance à me tortiller gravement les ballerines."



Bref, voila notre Phil à l'enterrement de Frédo, ce dernier a passé l'âme à gauche. Mais il laisse derrière lui une daronne et Nadège. Et c'est pas comme si son boxon ne ramenait pas d'oseille. Quelques vérifications s'imposent ! Surtout que la belle Nadège, sa gazelle, a des activités secondaires un peu particulière ! Et si notre macchabée avait été déglingué ?



Vous l'aurez compris, ce roman est écrit en argot, le personnage de Phil est bien trempé ( un peu à la Mike Hammer pour ceux que se souviennent ) et il est très sympa de se retrouver dans le vieux Paris. Des scènes un peu hot,d'ailleurs toutes personnes prudes s'abstenir !, un dialogue atypique et un retour sur une époque de cabaret et libertés.

Un roman court qui se découvre avec plaisir donc...
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Le président, allias le Gros ou le Vieux, était un homme politique ordinaire sous la 5e République. Suite à certaines affaires, il fut incarcéré à la Centrale pendant 5 ans. Suite à une émission de téléréalité, il est devenu président et a fondé la 6e République. Il est devenu populaire car il a réussi à éradiquer la dette publique de la France en la faisant rachetée par des puissances étrangères, sans qu'on ne sache trop ce qu'il leur à promis en compensation. Il est obsédé par les femmes et sa libido. Il est entouré d'une équipe de conseillers. C'est dans ce microcosme de pouvoir que se déroule principalement l'action. Nous sommes à quelques jours du lancement de la campagne des élections municipales et la popularité du président n'a jamais été aussi basse dans les sondages. ...



J'ai découvert ce livre grâce au site "Juliette, un livre gratuit" qui proposait de télécharger le premier épisode de la saison 1 gratuitement. Après avoir lu les premières lignes, j'ai téléchargé la version intégrale de la saison 1. Cette histoire est écrite sous forme de feuilleton, un peu sous la forme d'un vaudeville, laissant la place aux dialogues. Si au début, l'humour et le côté décalé de l'histoire me plu, j'ai vite déchanté et regretté d'avoir chargé l'intégral. La première surprise passée, je me suis très vite lassé de cet humour potache. Nous pataugeons dans une histoire sans queue ni tête, qui ne vous mène nul par. J'ai plusieurs fois été tenté de lâcher ce bouquin avant la fin mais mon grand et stupide principe : "Tu l'as acheté alors tu ne gaspilles pas, tu le lis jusqu'au bout" m'a tout de même poussé à achever cet ouvrage jusqu'à la chute que j'espérais. Malheureusement pas de chute, juste une fin, genre histoire qui s'inspire de l'affaire DSK. Ca s'arrête comme un couperet, l'air de nous dire "si vous voulez connaître la suite, attenez la saison 2". Mais non, je me fous de la suite, j'ai eu mon compte avec la saison 1. Je ne suis pas assez maso pour en remettre une couche.

Pour être complet, je dois dire que l'histoire utilise beaucoup de références à l'histoire et aux présidents de la 5e, plutôt sous forme de sous-entendus et de moquerie.



Je pense que c'est l'humour de l'auteur qui ne me convient pas, peut-être qu'à vous il plaira, si vous voulez tenter l'expérience, je vous invite à télécharger le premier épisode de la saison 1, il est gratuit et son titre est : "T'as Pas Vu Miss Condom, C'est Pour Un Remaniement ?"



Bon courage.

Décousu, téléphoné, humour douteux lorsqu’il n’est pas inexistant… 2 étoiles pour le côté déjanté de l’histoire



« Voilà une lecture que je vais vite oublier » comme dit @Gaoulette



PS - Un critique (1) fait un rapprochement avec ''Mémé dans les orties''... roman que je n'ai pas davantage apprécié que le livre de Thiébault de Saint Amand

(1) https://www.focus-litterature.com/7979755/hospice-love-de-thiebault-de-saint-amand/

Quel plaisir de retrouver Phil Mazelot dans ce nouvel opus, toujours aussi bien mis en scène par Thiébault de Saint-Amand.

Ce cher Phil n'a pas changé ! Si vous avez lu le 1er tome « Blue note pour Héroïne Brune », vous serez contents de voir que notre cher détective n'a rien perdu de sa gouaille parisienne, de son franc parler, de ses bonnes réparties toujours bien placées au bon moment, et surtout de son phrasé toujours très imagé. Et c'est ce qui fait tout son charme de toute façon !!

Il va devoir enquêter sur un assassinat hors du commun d'une femme connue de Mazelot, et qui au eu lieu dans la musée du Trocadéro. S'en suit donc une enquête rondement menée par Phil, qui va faire de belles rencontres. Toujours aussi coquin d'ailleurs ! Il n'en loupe pas une pour mêler travail et plaisir.

La fin est digne d'un bon roman à suspense. Je ne m'attendais pas du tout à cela dans la résolution de l'énigme. C'est cela qui est surprenant avec ce personnage, il paraît toujours faire le pitre mais en fait, il n'oublie pas de réfléchir et il enregistre le moindre détail. D'ailleurs, comme dans le premier opus, le roman porte bien son nom.

Une enquête une fois de plus bien ficelée, avec des rebondissements, du suspense, de l'humour, vraiment un très bon moment de lecture. Et j'ai hâte de retrouver Phil dans de nouvelles aventures.

La couverture est très belle et très années vingt. Ce qui nous donne envie de nous plonger dans l’histoire.



Quand nous commençons, nous sommes immédiatement plongés au cœur d’une histoire de meurtre, mais surtout, d’une enquête criminelle auprès du héros de ce roman Phil Mazelot.

Très rapidement, nous comprenons que ce dernier est un tantinet obsédé et ne pense qu’au sexe. Nous sommes très amuses face à sa façon de parler et à la manière dont il voit les choses. Toute cette histoire, bien qu’elle soit humoristique recèle une enquête qui part dans tous les sens.

Certains passages sont très drôles, à tel point que nous ne pouvons nous retenir d’exploser littéralement de rire.

Phil, bien qu’il soit un peu nymphomane sur les bords, est très attachant, mais c’est aussi son côté humoristique et son parlé qui nous font l’adorer.

Ce qui est bien, c’est que nous arrivons à suivre quand même l’histoire et nous nous plongeons également dans l’enquête afin de retrouver qui est l’assassin.

Nous sommes amusés de voir que les autres personnages que Phil côtoient sont aussi loufoques que lui et nous font également bien rire. Ils ne sont pas très doués surtout un personnage en particulier pour ce qui est des relations sexuelles.

La fin est très bien amenée, nous sommes plus plongés dans l’intrigue et dans la trouvaille de l’assassin et du coup, c’est une fin plus sérieuse.

Nous avons qu’une hâte, c’est de connaître la suite des aventures de Phil Mazelot.





Est-ce que j’ai aimé ce livre ?





Encore une fois, Thiébault ne m’a pas déçu ! Certes, il a une façon d’écrire bien particulière, mais, on se laisse embarquer dans ses délires au travers de ses personnages et je suis une grande fan de ça !

J’ai vraiment hâte de lire la suite et de me poiler encore et encore avec Phil Mazelot.
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C’est avec plaisir que j’ai retrouvé la plume humoristique de Thiébault de Saint Amand. Il nous fait porter un autre regard sur la politique et nous fait aimer la politique.

Dans les dessous en dentelle de l’Elysée, on rencontre des personnages tous plus hilarants les uns que les autres. L’humour va de leurs noms, à leurs échanges en passant par leurs idées et leurs comportements. Tous les ingrédients sont présents pour passer un très bon moment de rigolade.

Bien sûr, il ne faut pas oublier « La poule au pot », qui est pour moi le lieu mythique de cette série.



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Incroyable !



Ce livre est un OLNI (objet livresque non identifié) pour moi, il est rare qu'un livre me surprenne autant.



Intriguée par la couverture et le titre , je me suis lancée et je ne le regrette pas. J'ai adoré cette histoire.



Armand est relégué dans un hospice par sa fille qui ne veut pas "s'encombrer" lors d'un déménagement. Tout le monde s'attend à ce qu'il se laisse faire et attende patiemment le trépas. Oui mais voilà c'est un révolutionnaire avec un sale caractère qui va en faire voir à tout le monde. Car Armand n'aime pas les gens, il est agressif et ne veut pas partager sa chambre. Ce n'est pas parce qu'il n'a plus les moyens financiers et physique qu'il doit se laisser infantiliser. Il manipule tout le monde et ses colocataires on tendance à mourir subitement. Quoi de plus normal dans un hospice ? smile ...



Et puis arrive la mystérieuse Elizabeth et le gros dur se transforme en nounours pour tenter de la séduire, il va même lui proposer une fugue....



Je ne vous en dit pas plus pour ne pas vous gâcher votre lecture mais sachez que ce livre est un coup de coeur pour moi. J'ai rarement été aussi surprise par un livre. Il est unique, on y trouve de l'humour, caustique parfois, mais aussi de la tendresse et une fin a vous tirer les larmes....



La plume de l'auteur arrive à être poétique dans un contexte particulier. Une fois commencé impossible de le lâcher, on s'attache à cet homme bourru, comme lui on veut en apprendre plus sur cette femme mystérieuse et on partage finalement son point de vue.



En bref, je vous invite à découvrir ce livre qui est un coup de coeur pour moi et saura vous surprendre.
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Tous les ingrédients pour passer un bon moment sont réunis dans ce roman. Je me suis toujours autant réjouie de retrouver les années 30 et d’enquêter en compagnie de Phil, on se prend très vite au jeu de l’enquête en compagnie de notre grand séducteur.

Peu importe la situation ou le moment, l’auteur a un énorme talent pour glisser les pointes d’humour qu’il faut.



Au cours de ses diverses péripéties, Phil va rencontrer divers protagonistes qui vont toute le conduire vers des situations complètement loufoques et hilarantes.

Les surnoms qu’il donne à certains personnages ne sont pas en reste, il suffit de penser à Sœur Bouffe-Dard ou encore à la mère Bouffe-Lingot pour se faire une idée.



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Cette aventure de Phil Mazelot nous emporte dans une bourrasque de langue verte (et fourrée) qui aurait pu se transformer en un exercice de style lourdaud et rebutant sans la patte affûtée de Thiébaut de Saint-Amand. « Ainsi, sans savoir pourquoi, je me surprends soudainement à penser que Pie X a fait autant de bien à l'automobile que Charlemagne contre l'iconoclasme byzantin. » C'est coquin à souhait. On ne va pas cracher sur ces succulentes tirades grivoises. Du croustillant dans un lupanar, on n'en attendait pas moins. « Blue Note pour héroïne brune » entrouvre la porte d’une époque où le voyou jouait du canif, pas de la Kalach. Bercée par la musique ambiante, l'intrigue tient la route et réserve une surprise à Mazelot qui ne se privera pas de jauger le calibre de l’objet si peu contondant.



http://bobpolarexpress.over-blog.com/2015/09/un-objet-si-peu-contondant.html
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Vous voulez vivre la présidence de l'intérieur, au coeur même du pouvoir et des grandes décisions ? Vous n'avez peur de rien pas même du ridicule ? Votre ouverture d'esprit est digne de celle des jambes d'une actrice porno ? Et dernier point vous aimez la politique ? Alors le mandat du Vieux est fait pour vous et peut être aussi l'un de ses ministères ;)



Le Vieux, ancien politique ayant fait un passage obligé à Centrale, revient à la lumière grâce à une émission de téléréalité et une solution géniale pour sauver le pays de la faillite.

Le président de la République, dit « le Vieux » est donc le héros de ce roman. Au travers de sa vie de tous les jours, de ses travers, de ses frasques et de ses ministres vous allez pouvoir vivre l'Elysée comme personne ne l'a jamais rêvé…ou même cauchemardé.



Humour graveleux, vocabulaire parfois digne de la rue plutôt que des beaux quartiers, luxure à gogo et droit de cuissage voici un aperçu de la vie de ce grand ponte de politique de la VIe République.



Le Vieux, d'un naturel franchouillard, avec deux priorités : garder la place privilégiée qu'il occupe et les plaisirs de la vie (sexe et bouffe particulièrement). C'est un épicurien dans l'âme qui tend à profiter ainsi amplement de sa position pour faire ce qu'il lui plaît avec qui lui plaît d'où un remaniement ministériel régulier quand le cheptel s'avère vieillissant ou beaucoup moins bandant et ainsi y placer de nouvelles proies ou chair fraiche à se mettre sous la dent.

Il est d'ailleurs prêt à tout, même « tâter de la fesse molle » pour ne pas passer une soirée seul « comme un con ».



Son gouvernement est de même assez éclectique avec Stanislas Lefion en secrétaire général de l'Elysée, le jeune loup aux dents longues pour qui l'avenir est de prendre la place du Vieux et Alyson de Foye, chargée de communication de génie. C'est cette dernière qui a eu l'idée de l'émission de téléréalité pour faire revenir en avant le Vieux. Il ne peut ainsi donc rien lui refuser.

Les échanges dignes d'une cour de récré de ces deux-là valent déjà le détour. Plus vindicatifs l'un que l'autre tu meurs.



Et mon personnage préféré, Bernie, le majordome, huissier de l'Elysée mais aussi pourvoyeur des plaisirs du président depuis… personne ne le sait. Il fait presque partie des meubles et en même temps est un élément incontournable et indéboulonnable de cet endroit plébiscité.





La lecture du roman a été particulièrement bien pensée avec une découpe en épisodes courts et chacun acté par un événement particulier de la vie de notre petit groupe de phénomènes.

Du coup le lecteur peut s'esbaudir gentiment dans un petit moment de pause syndicale ou plus longuement en briguant plusieurs mandats à la suite. Il suit ainsi la trame petit à petit sans vraiment chercher un fil conducteur. L'humour nous guide et les frasques du Vieux ou ses réparties sarcastiques parsèment le quotidien gouvernemental de petites joies pour le lecteur.



C'est avant tout une caricature grand-guignolesque du gouvernement, voilà mes premières pensées :

Entre un président obsédé et somme toute très nature et un lot de ministres assez hétéroclites (ceux qui sont là pour travailler et celles choisies pour passer dans le lit du Vieux) la politique va vous sembler moins morne que l'émission du mercredi sur les réunions de l'hémicycle.



Le personnage principal est ici Président de la république et il faut régulièrement s'en rappeler tant il est loin de l'image connue de l'Enarque et chef du gouvernement.

Entre viagra, parties fines à deux voire plus, droit de cuissage sur ses ministres et une constitution du gouvernement plus par le physique que la capacité nous sommes dans une caricature pleinement humoristique et décalée de cette chose compliquée et ennuyeuse qu'est la politique.



Les dessous (en dentelle) de L'Elysée ce sont les dessous cachés de la VIe république : un melting-pot de tous les scandales politicards reconnus ou divulgués ces dernières années au fil des différents mandats.

Ici ce n'est pas Mazarine mais Richelieuse, ou à l'occasion de fouilles dans des conduits de cheminée le "Vieux" va découvrir des Corona... Tout un tas de petites touches d'humour, de petits clins d'oeil pour celui qui sait y reconnaître les travers de nos dirigeants passés et actuels.

Car le Vieux est à lui seul un beau mélange des pires travers de nos élus, plutôt leste pour son âge il ne dénigre pas la jeune cuisse, ni la moins jeune d'ailleurs. Son majordome est aussi son pourvoyeur en délice, de la petite pilule bleue à la dame pour l'utiliser.



Quelques passages me sont restés parfois abscons surtout lorsqu'il s'agit des méandres de la politique ou des solutions pour renflouer la dette, redresser une politique ou autres.

Pourtant il s'agit là d'une parodie tellement exagérée que cela en devient presque réaliste quand on voit les scandales éclater dans la réalité.

En gros le lecteur pourrait se croire dans sa vie de tous les jours en plus marrant ou plus désespérant. Car une pensée nous assaille, et si… ?



Autre petite touche agréable, les petits encarts de partie ici stylisés sous forme de smiley .Parfois coquins ou humoristiques ils rajoutent à la lecture un petit côté ludique et sympathique.



(o)(o) seins (_X_) fesses ou \(^_^)/ sourires en coin , en voici donc un petit aperçu.



Ce qui pourrait gêner un lecteur non averti ? Peut-être l'utilisation par le Vieux d'un langage aux expressions imagées et pas toujours du meilleur goût mais tout à fait dans le contexte du personnage et du roman, voulu outrancier à l'excès.



C'est donc une lecture détente pour le lecteur, moins pour le Vieux qui passe son temps à être tendu …de partout. Une vraie caricature grandguignolesque des pires travers de notre gouvernement, une vision de la politique à faire mourir de rire et hélas parfois pleurer de dépit quand on voit la réalité pas si éloignée du roman.
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J'ai d'abord craqué pour cette couverture intriguant et drôle il faut le dire. Et puis j'ai lu la 4ème de couverture et alors ma curiosité a été piqué !



Nous suivons Armand Bouzies qui fait son arrivé dans un établissement collectif de séjour pour personnes dépendantes. Il va avoir du mal à se faire à cette nouvelle vie. Armand est un ancien policier et a une forte personnalité. Cet ours mal léché va peut-être trouver de l'intérêt dans cet établissement avec l'arrivée d'une nouvelle pensionnaire.



Le début est un peu long à se mettre en place mais l'arrivée d'Élisabeth va rajouter du dynamisme au récit. Même si je m'attendais à plus rire au vue de cette couverture, j'ai aimé le personnage de Armand et son évolution, plusieurs situations m'ont faire rire.



C'est un livre original avec des personnages remplient d'humour, n'hésitez pas à le découvrir

Mon avis: Je ne connaissais pas cet auteur avant de découvrir ce roman, le titre et la couverture m'ont plu instantanément, moi qui adore la littérature déjantée, là je vous avoue que j'ai bien eu ma dose, ce roman est un pur délice, je l'ai englouti en très peu de temps .



Du coté de l'histoire: Armand se retrouve placé contre son gré dans un hospice au fin fond de la France à Nogent-le-Rotrou , sa fille pour cause de déménageant en Chine a décidé de le mettre dans cet établissement pour qu'il ne soit pas seul et pour s'en débarrasser faut bien avouer. Cet ex policier, va s'amuser à semer le trouble et la terreur dans cet hospice. C' est un éternel râleur et un beau parleur, rusé comme un renard il va mettre en place un trafic de médicaments. Ne supportant pas partager sa chambre, il va mener la vie dure à tous les nouveaux pensionnaires qui ont la malchance d'arriver et qui vont mystérieusement décédés très rapidement. Pas d'inquiétude particulière sur ce fait au début puisque ces vieux messieurs sont là pour mourir de toute façon. Mais un jour, notre vieux bougon voit débarquer Élisabeth Löturz, une nouvelle pensionnaire, une femme élégante, très belle au passé assez sulfureux, pour qui Armand va avoir un coup de foudre instantané. Tombé sous le charme, notre vieux bougon va alors commencer son numéro de beau charmeur, et d'excellent parleur pour tenter de séduire sa belle.



Du coté de l'écriture: J'ai adoré la plume de Thiebault de Saint-amand, toute en humour et dérision mais avec une très belle pointe de sentiments et d'émotions. Notre Papy grincheux est égoïste et insupportable certes mais qu'est ce qu'on l'aime tout de même, je m'y suis attachée et qu'est qu'il m'a fait rire ( au détriment des autres pensionnaires et je m'en excuse :) ) Ce roman m'a fait comme je le dis juste avant, rire mais il m'a fait pleurer aussi et c'est ce que j'ai vraiment aimé dans cette histoire, ce mélange de sentiments et d'émotions qui nous laissent pantois juste après.

C'est un roman que j'ai dévoré en très peu de temps , l'histoire dès les premières pages t'aspire inconsciemment dans cet univers burlesque.



En conclusion: J'ai adoré ma lecture, ce roman est une belle bouffée d'amour et d'humour, un livre et des personnages que je ne suis pas prête d'oublier

C'est une très jolie plume comme je les aime que je viens de découvrir et que je suivrais avec un réel plaisir.



Si vous aimez l'humour décalé et si vous avez envie de suivre les tribulations d'Armand dans cet hospice alors n'hésitez pas foncez chez votre libraire, je vous le recommande vraiment


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Cette lecture est un vrai régal , une franche partie de rigolade car Phil Mazelot n'a rien perdu de son verve . Je ne saurais vous retranscrire sa façon de parler mais les jeux de mots sont bel et bien de retour et pas une seule page ne passe sans que ce délicieux Phil nous fasse rire. J'admire toujours autant la plume de Thiébault Saint Amand qui est unique en son genre



Mon avis complet sur le blog
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En me plongeant dans cette lecture, je m'attendais à lire un livre décalé, avec des hommes politiques en totales discordances avec le rôle que l'on espère d'eux dans la vie de tous les jours, dans des situations cocasses qui révéleraient d'une imagination pervertie. Et cette première saison de Les dessous (en dentelle) de l’Élysée a bien répondu à cette attente. Cependant, j'ai trouvé que l'ensemble était...
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La couverture est jolie, mais ce qui nous saute aux yeux, c’est la ressemblance frappante avec un homme politique français qui a fait beaucoup parler de lui avec ses frasques.



Quand nous commençons cette saga, nous savons tout de suite que nous allons beaucoup rire. Nous voyons bien les personnages avec des noms très amusants et tout de suite, l’auteur nous met dans une ambiance humoristique. Dès les quelques premières phrases, nous riions à gorge déployée.

Nous sommes amusés de voir les coulisses de l’Élysée. Le Président, dit le Vieux est trop drôle. C’est un homme qui aime le pouvoir, mais aussi la gente féminine et surtout le corps féminin. Il nous fait rire parce qu’il pense qu’à ses petites sauteries. Il a un côté immature aussi ce qui contraste énormément avec l’homme de pouvoir qu’il fait voir en premier lieu. Nous riions beaucoup grâce à lui, car il est sans gêne il a plein de défauts, mais il lui arrive aussi plein de choses invraisemblables. C’est une personne qui n’a pas de chance, un genre de Gaston Lagaffe de l’Élysée et c’est ça qui nous fait encore plus rire.

Nous avons affaire aussi à des personnages hauts en couleur qui sont soit disant très intelligent au niveau du poste qu’ils occupent, mais au final, quand nous tournons les pages, eux aussi nous les voyions immatures et ils se chamaillent comme des gamins. Leurs noms correspondent bien à ce qu’ils sont et les répliques sont tordantes de rire.

Même la fille du Vieux que nous voyons que très peu est très drôle rien qu’avec son style vestimentaire.

La fin de cette première saison est très drôle et nous rappel un fâcheux ennui qu’un politicien a eu il y a quelques années.





Est-ce que j’ai aimé ce livre ?





J’ai adoré ! Bien que ce soit une histoire de politique, c’est une histoire fraîche, sans prise de tête et qui aide à nous évader. Pour une première saison, Thiébault de Saint-Amand a mis la barre haute et nous avons qu’une hâte, c’est de découvrir la seconde saison.

Si vous avez envie d’une tranche de rire, cette histoire est pour vous !
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Ça faisait un moment que je voyais les éditions de La Bourdonnaye un peu partout sur les blogs littéraires, du coup, j'étais curieuse d'en savoir plus sur cette petite maison d'édition. J'ai donc fini par me lancer en téléchargeant les premiers tomes des séries de la collection Pulp, tous gratuits histoire d'avoir une vue de bon ensemble...

Et bien, je dois dire que je n'ai pas franchement adhéré aux Dessous (en dentelle) de l'Elysée.



Le truc, c'est que Thiébault de Saint-Armand et moi-même n'avons visiblement pas le même humour. Mais vraiment pas : je n'ai pas ri un seul instant et ai, du coup, trouvé son écriture assez lourde et vulgaire. C'est ça le problème avec ce genre d'humour : soit on adore et on est à fond, soit on déteste et on est en total décalage avec l'histoire.

L'idée d'un président ayant d'autres préoccupations que la bonne marche de la France me tentait au départ. Mais, bien que le titre soit explicite, c'était assez loin d'être le cas du résumé, et je ne pensais franchement pas que ça ne tournerait qu'uniquement autour de la prochaine victime qui finira dans le lit du président. Je trouve ça dommage qu'il n'y ai pas un élargissement des thèmes abordés ! Il me semble que même en gardant le côté qu**tard du président il aurait pu être intéressant d'ouvrir sur d'autres problèmes de société (sans pour autant tomber dans la critique du gouvernement actuel)...



Bon, bah, du coup, inutile de vous dire que les personnages ne m'ont pas plu : ils ne m'ont pas paru sympathiques et sont vraiment clichés. Et inutile également de m'étaler sur l'écriture de Thiébault de Saint-Armand qui, sans doute très agréable, m'a été totalement gâchée par cet humour que je ne partage pas. Cela dit, il existe sur le net d'autres chroniques qui vous donneront envie de découvrir ce livre, alors ne lui fermer pas la porte ;)

Un humour lourd et vulgaire qui ne me donne pas envie de retenter l'aventure.
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C'est aux côtés d'Armand, un vieux monsieur bougon, plutôt égoïste - mais tellement attachant - et abandonné dans un Hospice par sa famille, partie vivre à l'étranger, que l'on découvre Hospice & Love. Un roman emprunt d'humour et de sarcasme, qui le rend facile et léger, alors qu'il appuie également sur certaines réalités. Dans ce livre, Thiébault de Saint-Amand nous rappel que l'amour n'a pas d'âge et va nous faire vivre une histoire d'amour pleine de sensibilité. Pourtant, il n'hésite pas à faire preuve de subtilités pour parler des maladies, du manque d'intérêt de certaines familles, du statut des personnes dans un hospice ou encore des magouilles qui s'y cachent.



Armand est le genre de personnage grincheux typique, qui m'a beaucoup fait pensé à Ferdinand dans Mémé dans les orties. Un personnage qui en fait, cache un coeur d’artichaut, et qui va nous le prouver en tombant sous le charme d'une nouvelle arrivante: Elizabeth. En ancien commissaire de police plein de vices et de sarcasme, ce monsieur solitaire va vite mettre en oeuvre tout les moyens pour épater la nouvelle. Et même s'il fait parfois preuve d'un manque de tact évident et qu'il paraît lourd, on a quand même beaucoup de mal à lui en vouloir. Ce sont des personnages attachants et drôles, qui nous font chavirer entre fous rire et tristesse face à leur histoire.



Je me suis très facilement laissée portée par cette belle histoire, entre joie, humour et tristesse. Un mélange atypique qui peut être délicat, mais qui a été parfaitement maîtrisé dans ce livre, ce qui fait tout son charme. Seule la subtilité de l'humour, plutôt centré sur la maladie et l'autodérision des personnages, peut être mal perçue ou incomprise, à certains moments. Un livre décalé par rapport aux autres parutions de Hugo Roman, mais qui s'est avéré être une très bonne surprise.
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Très agréable ce roman qui surfe sur une vague actuelle, celle qui met en scène des personnes âgées. L'autre vague étant le porno soft pour les mamans -notamment aux éditions Hugo. J'attends la prochaine vague, celle où l'on mélangera les deux précédentes. La sexualité chez les seniors, c'est un sujet dont on parle assez peu dans les romans, Thiébault de Saint Amand l'effleure dans celui-ci de manière à la fois légère et sérieuse. Mais évidemment ce n'est pas un traité sur le thème, d'autres aspects de la vie en communauté, qui plus est en maison de retraite, sont abordés : la solitude et les enfants qui délaissent leurs parents, la maladie, la mort, l'obligation de respecter les horaires et le règlement intérieur d'un établissement ce qui n'est pas toujours aisé lorsqu'on était seul chez soi auparavant, la mort, l'amour, la maltraitance, ... Le ton du roman est à l'humour mais noir, même si parfois l'on rit jaune, puisque l'on rit avec la mort, la vieillesse, la déchéance, la décrépitude comme disait l'un des vieux amis de ma famille mort à 92 ans, comme quoi l'on peut vraiment rire de tout. Il faut dire qu'Armand est drôle : une langue verte, directe emplie de vacheries, des passages à l'acte pas sympathiques pour ses congénères, mais de fait, sympathique, il ne l'est pas. Disons que ce n'est pas le voisin de chambrée idéal. Même s'il s'adoucit lorsqu'Élisabeth arrive dans la maison. Il ne perd pas sa verve pour autant, par exemple cet extrait de dialogue entre lui et elle, quasiment au début de leur rencontre :



"Quand j'ai vu votre perfusion, j'ai deviné que notre amour serait impossible.



- Pourquoi donc ?



- Avec tant de glucose dans vos veines, si j'embrassais vos lèvres, considérant mon début de diabète, ce serait un défi à la médecine." (p.82)



Je ne vous en dirai pas plus sur cette idylle naissante, ni sur le caractère d'Armand. Sachez que si j'ai trouvé le démarrage un peu long, la mise en place des personnages et des lieux, dès l'arrivée d'Élisabeth l'intérêt augmente et redouble carrément au mitan de l'ouvrage qui compte en tout 236 pages. Pour être complet, j'avais déjà lu avec bonheur Thiébault de Saint Amand dans Les dessous (en dentelle) de l'Élysée.
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J'avais découvert et apprécié la plume si particulière de Thiébault dans Les dessous en dentelles de l'Elysée et les enquêtes de Phil Mazelot. La lecture d'Hospice & Love confirme le talent, la plume affutée de cet auteur caméléon qui manie les styles avec brio et qui nous offre ici une romance intemporelle.



Nous voilà donc projeté en 2024 dans un monde futuriste mais tellement actuel. Armand Bouzies alors âgé de 85 ans vit depuis la mort de sa femme chez sa fille Camille et son beau fils Arthur. Pourtant une mutation professionnelle du couple va engendrer la rupture du cordon familial et Armand se voit relégué au rang des personnes dont on ne s'occupe plus et qu'on met au chaud dans une maison de repos ou plus précisément un Hospice.



Le personnage d'Armand est très attachant et très intéressant car il a un côté Jekyll et Mr Hyde. On le découvre avec deux visages aux antipodes l'un de l'autre au fil de ce roman et Elizabeth Löturz va tout chambouler. On découvre donc un vieil homme assez aigri qui ne veut qu'une seule chose : rester seul et sans voisin dans sa chambre. Mais à Nogent le Rotrou nous ne sommes pas à l'hôtel et les règles sont les règles. Pourtant Armand, ancien policier ( ne serait ce pas un joli clin d'oeil de la part de Thiébault à son cher Phil) , ne se laisse pas démonter et va développer des tas de stratagèmes pour parvenir à ses fins. Il a une verve incroyable et c'est le show man de l'Hospice. Il a toujours le mot qu'il faut pour s'adresser à ses camarades et leurs échanges sont incroyablement écrits et nous font rire. Il porte un regard acerbe mais tellement réaliste sur les gens qui l'entourent et le milieu où il se trouve. C'est un sacré chenapan qui n'hésite pas à utiliser les gens pour obtenir les services qu'il désire, tenter de faire un chantage à la directrice ou mettre KO verbalement le Don Juan de l'hospice. Pourtant une femme va changer la donne et alors que la première partie du roman se révèle être une comédie , nous plongeons ensuite dans une romance qui nous offre un toute nouvelle lumière sur la personnalité d'Armand. Sous les apparences d'être bourru et désinvolte se cache un coeur qui bat qui est touché au plus haut point par certaines choses au point de l'émouvoir et on fond encore face à ce papy pas comme les autres.



Un des personnages clés est donc Elizabeth Löturz. Une pièce maitresse dans cette partie d'échecs. Le roi arrivera t-il à conquérir sa Reine ou sera t-il échec et mat. La présence de cette femme mystérieuse va relancer l'intrigue et apporter une nouvelle "jeunesse" à tous les pensionnaires. Elizabeth est très intrigante et son mutisme sur certains aspects de sa vie va donner un peu de piment à la vie d'Armand. Ses recherches parviendront à une conclusion étonnante et le voile du secret sera enfin levé. Sa présence va aussi susciter bien des réactions chez nos chers pensionnaires. Le Prince Noir à savoir le cher Patrick Duvernay Patelière va ainsi reprendre du poil de la bête et va vouloir tester ses talents de séducteurs. Mais attention à Armand qui n'est pas prêt de lui laisser le chemin libre. L'antipathie entre les deux hommes va aller crescendo et nous offrir par la même occasion de belles scènes humoristiques. Je vous laisse découvrir si nos Roméo et Juliette des temps anciens vont pouvoir affronter les distinctions entre les pensionnaires des chambres bleus et des chambres rouges? Armand et Elizabeth auront ils droit au bonheur et à leur forever?



Thiébault nous offre ainsi un panel de personnages secondaires aussi attachants que comiques et chacun d'entre eux apportea sa pierre à l'édifice. La plus espiègle de toutes est et restera sans doute Jeanne alias Huggy les bons tuyaux . Il vous faut le moindre objet , la reine du trafic et de la contrebande est là. Il y a aussi les infirmières Elodie et Fabienne qui chacune à leur façon vont apporter leur aide à Armand . Que dire de la directrice Huguette Chapillons ? Elle se laisse dans un premier temps embobinée par les petites magouilles d'Armand mais très vite ce bouledogue va reprendre le dessus sur son territoire et tenir en laisse ce fougueux octogénaire.



Bref, Hospice & Love est une douce romance comme je les aime. Les personnages entiers nous offrent une vision réaliste de la fin de vie des personnes âgés mais au lieu de nous offrir un portrait lugubre d'une situation cynique, Thiébault de Saint Amand nous parle avec justesse de l'amour , de l'amitié et des moments de bonheur qu'on peut vivre à tout âge
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